Depuis le 05.03.2021, Le Courrier adapte le langage inclusif. Il fait un tour d’horizon de son application en Suisse romande.
30 Avr 2021
30 Avr 2021
Depuis le 05.03.2021, Le Courrier adapte le langage inclusif. Il fait un tour d’horizon de son application en Suisse romande.
29 Avr 2021
A l’Université de Saint-Gall, la directive sur l’emploi du langage inclusif est une des plus strictes parmi les hautes écoles spécialisées suisses. Alors que d’autres universités, comme l’Université de Berne, proposent des cours à ce sujet elle est la seule à utiliser le langage inclusif comme critère d’évaluation.
La Conseillère nationale Tamara Funiciello (PS, BE) se montre favorable à cette pratique. Dans les sciences naturelles en particulier, il faudrait s’efforcer davantage de s’adresser à tous les genres, pour éviter des discriminations en termes de diagnostique et traitement.
La Membre de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture, Nadja Umbricht Pieren (UDC, BE) n’a aucune sympathie pour que le langage inclusif soit désormais utilisé comme critère d’évaluation et qualifie cela d’une «bêtise embarrassante» : «Si quelqu’un se sent discriminé, c’est son problème. Pas celle de la société.»
28 Avr 2021
«Le projet INVOST – Integrationsvorstudium an Fachhochschulen-, a pour objectif de permettre aux HES de développer une offre destinée à des personnes réfugiées et requérant·e·s d’asile. Elles pourront, pour la première fois, se préparer par le biais d’un programme d’intégration à des études supérieures dans une haute école spécialisée. Ce projet comble ainsi une lacune dans le paysage tertiaire qui ne proposait que quelques offres de ce type, principalement dans des universités.»
27 Avr 2021
A l’Université de Kassel, un jeune étudiant en germanistique, histoire et politique s’est vu pénalisé pour avoir refusé d’écrire un examen en langage inclusif. Il avait fait usage de la règle grammaticale allemande où le masculin peut aussi désigner l’universel. Pourtant, le langage inclusif est officiellement reconnu à l’Université. Sur leur site web elle indiqe que les enseignant·e·s sont libre·s d’utiliser le langage inclusif comme critère d’évaluation pour les résulats d’examens. L’étudiant en question, Lukas Honemann, fait maintenant la une des journaux allemands. Pour lui, le langage inclusif est un acte politique qui vise à mettre la pression sur les étudiant·e·s.
Dans une lettre adressée au responsable de l’égalité des chances de l’université de Kassel, plusieurs étudiant·e·s se plaignent que le langage inclusif constitue un «endoctrinement idéologique non scientifique et grammaticalement incorrect». L’Association de la langue allemande critique également cette politique. Parlant de «discrimination», le responsable de l’association, Walter Krämer aimerait bien financer un procès qui irait jusqu’à la Cour constitutionnelle fédérale pour interdire l’imposition du langage inclusif dans les hautes écoles.
26 Avr 2021
«L’Association Générale des Etudiant·e·s de l’Université de Fribourg a créé un nouvel outil pour signaler et répertorier les discriminations. L’objectif est de doter l’institution de statistiques fiables, afin d’y instaurer plus d’équité et de justice sociale.»
26 Avr 2021
«Après la HEIG-VD ou l’UNIL, le gymnase d’Yverdon compte désormais six «toilettes inclusives», témoignage visible d’une plus vaste démarche. »
21 Avr 2021
«Estimant que sa postulation avait été abusivement écartée au profit de celle d’une femme, alors qu’il avait pourtant la faveur d’une majorité de la commission chargée de préaviser les candidatures, un aspirant professeur de théologie a été débouté par le Tribunal cantonal fribourgeois (TC). […] [Celui-ci] a jugé que le Rectorat de l’Université de Fribourg ne s’était pas rendu coupable de discrimination et que la loi fédérale sur l’égalité entre femmes et hommes l’autorisait à donner la préférence à une candidature féminine, à qualifications égales ou équivalentes. En l’espèce, il ressort même du dossier qu’un expert extérieur avait considéré que la candidate finalement retenue répondait mieux que le recourant aux aptitudes requises pour le poste.»
20 Avr 2021
Dans le cas où les examens de maturité fédérale et «passerelles» dans des écoles privées doivent être annulés pour des raisons sanitaires, aucun plan B n’est envisagé. Le Conseil fédéral a établi cette ordonnance en suivant les recommandations de la Commission suisse de maturité. Les candidat·e·s à l’examen fédéral de maturité se retrouveraient alors sans diplôme, ce qui leur ferait rater la rentrée universitaire. Les candidat·e·s à la maturité gymnasiale, par contre, bénéficieraient de dérogations en cas de force majeure. Les notes pourraient par exemple être calculées sur la base des résultats de la dernière année enseignée.
15 Avr 2021
Un togolais a été admis à l’Université de Fribourg pour suivre un master, mais son permis de séjour lui a été refusé parce qu’il a plus de 30 ans. Le Tribunal fédéral vient de débouter la justice cantonale, estimant que la décision viole la Constitution suisse qui interdit toute discrimination liée à l’âge.
12 Avr 2021
A l’EPFL la commission Polyquity de l’association des étudiant·es se démarque depuis plus d’une année par sa lutte pour l’égalité et la protection des minorités. S’inspirant du plan de protection Covid-19 pour les événements de l’EPFL, elle a rédigé des plans de protection «minorités» pour faire face aux «nombreuses» agressions sexuelles et harcèlements qui ont lieu pendant les fêtes dans ou proches de l’EPFL. Par ailleurs, elle demande une sensibilisation aux questions d’harcèlement et de sexisme pour les coachs qui encadrent et apportent un soutien académique aux nouveaux et nouvelles arrivants sur le campus. D’autres projets visent à mettre à disposition gratuitement des produits menstruels sur tout le campus, d’installer des WC non-genrés et de rendre possible l’obtention d’un diplôme non-genré sur demande.
9 Avr 2021
25 Mar 2021
L’auteure de l’article paru dans la Weltwoche regrette que certain-e-s politicien-ne-s souhaitent un plus grand taux d’académiques en Suisse. Selon un article du Schweizer Monat, qu’elle cite, les diplômé-es en sciences sociales et humaines gagnent seulement CHF 3750 par mois. C’est moins que ce que gagnent les soignant-e-s, méchanicien-ne-s, ou conducteurs-trices de tram. Et parce que les personnes à faible revenu peuvent se faire subventionner l’assurance maladie et la crèche, «il y a une redistribution des ouvriers aux académiques.»
19 Mar 2021
Une nouvelle ordonnance du Conseil fédéral relative à l’examen suisse de maturité en 2021 inquiète fortement les écoles privés. Le texte provisoire, publié sur le site du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), stipule que si les maturités fédérales ne peuvent pas se tenir en raison de la pandémie, toute la session d’examen sera annulée et aucun diplôme ne sera délivré sur la base des notes annuelles, comme cela a été le cas en juin dernier. Ainsi, les étudiant-e-s d’écoles privées pourraient se retrouver sans possibilité de passer leur examen et in fine, sans diplôme.
Baptise Müller, secrétaire général de l’association vaudoise des écoles privées se montre surpris et consterné. Selon lui, «On ne peut pas dire à des candidats qui se préparent depuis longtemps qu’ils pourraient perdre une année et devoir repousser leur entrée à l’université ou dans une autre haute école.»
9 Mar 2021
L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) s’est dotée d’une vice-présidence pour la transformation responsable. La biologiste Gisou van der Goot, jusque-là doyenne de la Faculté des sciences de la vie, est désormais le visage de cette nouvelle entité qui vise une école plus inclusive et durable depuis début janvier.
Dans l’objectif d’améliorer l’équilibre des genres et grarantir l’égalité des chances au sein de ses institutions, une de ses premières missions est de trouver assez de candidates pour que 40% des offres de nouveaux postes de professeur soient faites à des femmes. Plus généralement, la vice-présidente veut permettre à tous ceux et celles qui cotôient l’EPFL de s’y sentir bien et de profiter des mêmes chances. Une deuxième facette de la « transformation de l’EPFL » s’intéresse à rendre le campus plus vert et de sensibiliser les étudiant-e-s à la durabilité.
8 Mar 2021
«Le Canton de Vaud a établi un bilan provisoire des conséquences de la crise sanitaire sur les résultats des élèves de l’obligatoire et des gymnasiens. Le constat est «plutôt rassurant», selon les données réunies à l’issue du premier semestre 2020-2021, a affirmé vendredi le gouvernement.»
8 Mar 2021
Le Covid accentue les inégalités de genre dans tous les milieux et jusqu’au hautes sphères de la recherche scientifique. S’occupant davantage que les hommes de la famille, des enfants et des personnes âgées depuis le début de la pandémie, les femmes voient leurs activités professionnelles baisser de manière significative. Une étude du Bureau fédéral de l’égalité souligne que «les femmes bien formées sont celles qui ont subi la plus grande baisse de capacité de travail».
Selon des premiers résultats d’une étude sur le sexisme dans la production scientifique, on peut observer un recul de 11% de la proportion de femmes «premier auteur», passant de 46% à 35% au sein de la production consacrée au Covid en 2020.
8 Mar 2021
Le recteur de l’Université de Zurich, Michael Schaepman détaille sa vision pour l’avenir de l’enseignement de son haute école. Il souhaite notamment ouvrir l’alma mater à toutes et tous et offrir des programmes complémentaires aux existantes pour lesquels une maturité ne serait plus nécessaire pour l’admission. Les étudiant-e-s recevraient un certificat de qualité confirmant que les travaux et examens ont été effectués et réussis, ce qui n’est pas un titre académique. L’admission de personnes sans maturité nécessiterait une modification de la loi .
Par ailleurs, Michael Schaepman propose l’introduction de format d’enseignement différents, par exemple des cours qui durent moins de 45 minutes, et il pourrait s’imaginer de nommer des bâtiments universitaire après des sponsors.
3 Mar 2021
Aux yeux de la Conseillère nationale Léonore Porchet (Verts/VD) , il est nécessaire de mettre davantage de moyens financiers à disposition des jeunes en formation qui ont perdu leur travail. ««Les étudiants sont toujours les grands oubliés de la politique fédérale. Ils sont considérés comme des flemmards et non comme le futur de ce pays», déplore la conseillère nationale Verte âgée de 32 ans. Pour elle, la pandémie démontre une fois de plus que la voix des jeunes est très difficilement entendue.»
Sollicité suite à une publication qui indique qu’en 2016, 18% des futurs diplômés âgés entre 21 et 30 ans rencontrent des difficultés financières, «le Conseil fédéral a répondu que les bourses d’études relevaient essentiellement de la responsabilité des cantons. Il a également sous-entendu que les jeunes pouvaient être responsables de leur endettement via de mauvais comportements de consommation.»
Pour Laurent Woeffray, membre du comité exécutif de l’UNES, les autorités cantonales et les hautes écoles ont pris leurs responsabilités, en augmentant notamment leurs fonds de secours. Il «craint toutefois que cette aide ne soit coupée avec les réouvertures. Son organisation plaide pour qu’elle soit prolongée jusqu’en juin 2022, afin de laisser le temps à l’économie de se rétablir»
2 Mar 2021
Le Professeur en sociologie Daniel Oesch à l’UNIL propose quatre réformes pour améliorer l’égalité des chances dans l’enseignement : renforcer l’éducation et les soins préscolaires, diminuer la sélection précoce des enfants en fonction du type d’école au niveau secondaire, renforcer la maturité professionnelle et finalement augmenter le taux de maturités (particulièrement en Suisse alémanique).
22 Fév 2021
L’article présente le travail de l’association estudiantine Orientation-Formation-Information (OFI) de l’Université de Fribourg, qui soutient les étudiant-e-s réfugié-e-s dans leur intégration dans l’Université.