UNIL - Université de Lausanne




23 Mai 2024

Un conseiller d’Etat UDC s’engage pour l’introduction d’un numérus dans les universités où le taux de maturité est trop haut

  • Système éducatif

En Suisse, le taux de maturité varie selon les cantons, entre 12,9% dans le Canton Schaffhouse et 33,6% à Genève. «Des différences aussi importantes dans le taux de maturité sont tout simplement impossibles à qualité égale», juge le Conseiller d’Etat Jakob Stark (UDC, TG). Le fait que l’EPFZ, par exemple, ait déclaré la première année comme année d’essai en serait une bonne preuve, estime-t-il. Il prose donc l’introduction d’un numérus clausus pour les personnes qui ont fait leur maturité dans un canton avec un taux de maturité qui excède 20% (ce qui correspond à environ la moitié des cantons).

Dans sa réponse à l’intervention de Jakob Stark, le Conseil fédéral reconnaît certes qu’il y a une évolution vers une qualification plus élevée. Mais il n’y avait pas de preuve qu’un taux élevé de maturités se fasse au détriment de la qualité de la formation gymnasiale. L’augmentation du nombre de gymnasiens ne s’accompagnerait pas non plus d’une baisse du taux de réussite des études. Par ailleurs l’éducation est une compétence des cantons. De plus, le Conseil fédéral tient au principe de l’accès sans examen aux universités – des examens d’admission obligatoires seraient en contradiction avec ce principe.

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