UNIL - Université de Lausanne




13 Mar 2024

Histoire: «Nos connaissances lacunaires profitent à Poutine»

  • Enseignement

Le professeur en histoire Caspar Hirschi de l’Université de Saint-Gall se soucie du niveau des connaissances enseignées en histoire à l’école. «J’y inclus des connaissances de base sur la naissance de notre démocratie semi-directe. S’ils étaient plus largement ancrés dans la population, il y aurait une plus grande appréciation de nos droits politiques. Cela est nécessaire, notamment chez les jeunes, pour une participation accrue aux élections et aux votations. […] Sans compréhension de l’histoire, il n’y a pas de construction d’avenir autodéterminée. C’est dangereux. […] Nous perdons le sens des acquis à défendre et à développer. […] Partout dans le monde, les régimes autoritaires gagnent du terrain et l’une de leurs armes, comme on peut le voir avec Poutine, est la falsification de l’histoire. Les démocraties ont besoin d’une conscience historique aiguisée pour pouvoir s’y opposer.»

Caspar Hirschi parle également de la baisse du nombre d’étudiant-es en histoire et spécule sur les raisons derrière cette tendance.

  • niveau de la maturité fédérale
  • rôle des scientifiques
  • sciences humaines et sociales
  • Lien permanent
  • Email
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

Cette source n'est disponible que pour nos abonnés. Veuillez vous inscrire ou vous connecter avec vos identifiants UNIL pour la voir ou la télécharger.