UNIL - Université de Lausanne




6 Déc 2017

Selon des professeur·e·s de la Haute École de musique de Neuchâtel, la fermeture de l’institution pourrait être due en partie à un manque de lien avec la population locale

  • Société et hautes écoles

Si le monde musical s’accorde à parler de «gâchis» en voyant le site neuchâtelois de la Haute École de musique (HEM) pour des raisons d’économies, certain·e·s enseignant·e·s estiment que l’institution porte une part de responsabilité dans la décision de fermer le site. Trois d’entre eux/elles déplorent ainsi le manque de visibilité de la HEM et son fonctionnement quasiment en autarcie depuis sa création. «L’école ne s’est pas donné la peine de tisser de véritables liens avec la population locale, pas étonnant que les autorités la lâchent», s’accordent-ils à dire. L’un d’eux reste songeur face au sursaut de dernière minute qui mobilise enseignant·e·s et étudiant·e·s: «Dommage que l’énergie déployée depuis quelques jours n’ait pas servi de moteur pour créer un attachement entre la HEM et la population», regrette-t-il, en parlant du «peu de volonté de certain·e·s professeur·e·s et étudiant·e·s d’investir la région, bien que certain·e·s se mouillent pour elle».

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