UNIL - Université de Lausanne




2 Fév 2022

Pétition paneuropéenne pour la participation suisse et britannique au programme Horizon Europe

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Écartés du programme de recherche Horizon Europe, les scientifiques suisses veulent reprendre à tout prix cette précieuse collaboration. « On voit déjà une fuite des cerveaux », alerte Martin Vetterli, président de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). «Des start-up issues de l’EPFL ont déjà commencé à ouvrir des bureaux en France pour avoir accès au financement européen». Martin Vetterli évoque notamment la Suède, qui recrute des boursiers ERC de Suisse. Par ailleurs, il organise avec des scientifiques suisse une pétition paneuropéenne qui sera lancé avec des homologues britanniques le 8 février prochain pour réintégrer le programme Horizon Europe. «La science n’est pas un marché, c’est un service public. On l’a vu pendant la crise du Covid: la science est au service du public et n’est pas tributaire de ce jeu politique qu’on voit actuellement en Europe.»
«Didier Reynders, le commissaire européen à la Justice, estime de son côté que la participation de la Suisse au programme Horizon est bel et bien une question politique. […] Le Belge précise par ailleurs que la question de la recherche scientifique ne doit pas être traitée séparément dans le cadre d’un accord entre la Suisse et Bruxelles.»
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