«Professeur honoraire de l’Université de Genève, Stylianos Antonarakis formule un projet ambitieux. Est-il réaliste, ou même souhaitable? L’idée fait réagir»
2 Sep 2024
2 Sep 2024
«Professeur honoraire de l’Université de Genève, Stylianos Antonarakis formule un projet ambitieux. Est-il réaliste, ou même souhaitable? L’idée fait réagir»
30 Août 2024
Dans le but de soutenir la valorisation des inventions issues de la recherche menée à l’UNIGE dans les secteurs pharmaceutiques, des biotechnologies et des technologies médicales, Unitec, le bureau de transferts de technologies de l’Université, a mis sur pied cette année un nouveau programme de subsides pour permettre aux chercheurs et aux chercheuses d’élaborer la preuve de concept requise pour pouvoir intéresser des partenaires industriels. InnoLIFE propose deux subsides d’un montant maximum de 100’000 francs chacun par année et vient ainsi compléter le soutien à l’innovation déjà proposé par Unitec à travers le fonds Innogap, avec lequel il est cumulable.
28 Juin 2024
Parmi les membres du Swiss Gender Health Network (réseau suisse santé et genre), sur 150 membres, 83% sont des femmes. Il semble par ailleurs que les femmes chercheuses soient plus enclines que les hommes à intégrer des sujets de recherche qui concernent les femmes et à mentionner le sexe comme variable dans leurs publications. Pourtant, «[l]es rôles et normes de genre ont aussi une influence sur la santé des hommes».
20 Fév 2024
«Au Swiss RNA Therapeutics Summit, fin janvier, tout le monde était convaincu que la molécule d’ARN est théoriquement capable de traiter ou de guérir de très nombreuses maladies. Des opportunités que la Suisse aborde à petit bras, en sabordant un programme de recherche à Zurich. Pour autant, Roche, Novartis et tant d’autres réinvestissent massivement le domaine. […]
Ce programme de recherche touchant à sa fin, la question se pose désormais de savoir quelle direction va prendre la recherche sur l’ARN en Suisse. Le nouvel NCCR sur l’ARN messager proposé par Steve Pascolo ayant été écarté, cette technologie pourrait cependant trouver un autre support avec l’entreprise Swiss Vaccine, récemment lancée par l’ancien président de l’EPFL Patrick Aebischer. […]
Comme le remarque [de pharmaco-chimie à l’ETH Zurich] Jonathan Hall, «le potentiel médical des différents types d’ARN est gigantesque. Il crée une véritable ruée vers l’or dans le monde.» La Suisse serait bien inspirée de ne pas la manquer. Et peut-être pas avec un NCCR pour faire suite à celui lancé en 2014, mais plusieurs, autour des différentes familles de cette molécule centrale de la vie.»
9 Jan 2024
«Deux ans après la pose de la première pierre, le chantier du Genolier Innovation Hub est à bout touchant. La construction semi-enterrée, qui forme un socle au pied de la clinique privée de Genolier, est bientôt prête à accueillir des sociétés et des acteurs de la santé dans le développement d’innovations au niveau international. Inédit en Suisse, le site deviendra opérationnel au printemps et l’inauguration est prévue en automne 2024.»
14 Déc 2023
La branche helvétique de l’association EUPATI (Académie européenne des patients) souhaite de former les patients, en collaboration avec le Département de recherche clinique (DKF) de l’Université de Bâle. «Un cours inédit en Suisse, qui a pour but de former des patients «experts» capables de participer activement à la recherche et au développement de traitements dans le cadre d’études cliniques.» Christine Bienvenu, qui a obtenu en 2022 un diplôme de patiente partenaire délivré par l’Université de la Sorbonne et qui a été nommée au sein du tout nouveau Conseil stratégique du CHUV, salue cet engouement mais souligne que les patients peuvent malheureusement être encore considérés comme des alibis, par exemple lors des études cliniques financées par le FNS.
8 Déc 2023
«Le Britannique Timothy Frayling est professeur de génétique humaine, autrefois à Exeter, en Angleterre, et depuis peu à l’Université de Genève. Jamais, dit cet homme de 51 ans, il n’a été aussi excité que ces jours-ci : « C’est un saut énorme pour comprendre comment nos gènes influencent la vie et la santé ». La raison de cet enthousiasme est le dernier coup d’éclat de la UK Biobank : cette institution renommée, dont le siège se trouve à Stockport dans le nord-ouest de l’Angleterre, rend accessibles les données génétiques complètes de ses 500’000 participants volontaires – pour les scientifiques du monde entier.
[…] Les plans d’une cohorte suisse avec biobanque sont bien avancés, mais il manque encore le financement : l’étude devrait coûter 100 millions de francs suisses. Une étude pilote menée à Berne et à Lausanne sous l’égide de l’OFSP s’est déroulée avec succès, explique Nicole Probst-Hensch, [Epidémiologiste à l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH),] responsable du projet […]. La balle est maintenant dans le camp du Conseil fédéral.»
9 Oct 2023
Selon Patrick Imhasly, Rédacteur de la rubrique «Savoir» de la NZZ am Sonntag, il est important de s’engager dans la médecine du genre. En effet, la science a récemment découvert qu’ «[e]n matière de médecine, il existe des différences étonnantes entre les sexes. […][Chez] les femmes, les signes d’un infarctus du myocarde se manifestent souvent différemment de ce qui est décrit dans les manuels».
«L’un des problèmes réside dans le fait que la recherche médicale est axée sur un homme pesant en moyenne 70 kilos, explique [la Médecin] Catherine Gebhard. Il manque donc souvent des données pour mettre en pratique une médecine qui tienne mieux compte des deux sexes. En effet, dans les études sur les médicaments, il y a souvent beaucoup moins de sujets féminins que de sujets masculins. Mais cela ne vient pas du fait qu’une recherche médicale dominée par les hommes serait fondamentalement sexiste. Au contraire, les obstacles sont souvent importants pour inclure les femmes dans de telles études, car elles pourraient tomber enceintes à cette période et la vie en devenir doit être particulièrement protégée».
21 Août 2023
Commencée au début de 2022, la pénurie actuelle d’hélium («Helium Shortage 4.0») touche le domaine de la recherche suisse. Alors que la demande d’hélium est en hausse, son offre est «rare […] en partie à cause de la guerre en Ukraine […] [et parce que] les clients ont rarement la capacité d’en stocker de grosses quantités». Le plus gros utilisateur d’hélium en Suisse est le CERN, pour lequel «[l]’hélium est essentiel au fonctionnement des réfrigérateurs de ses aimants et cavités». Néanmoins, Frédéric Ferrand, responsable de l’approvisionnement au CERN, fait savoir que l’impact de la pénurie d’hélium est limitée car «[ils avaient] renouvelé [leurs] contrats de livraison pour cinq ans fin 2021, juste avant la pénurie». Alexandre Chopard, Chef de section de la maintenance biomédicale et laboratoire du CHUV, affirme également qu’ «[ils n’ont] pas eu de souci d’approvisionnement». Comme le CHUV, les HUG «n’ont pas de souci d’approvisionnement», mais le porte-parole des HUG «confirme la pénurie et que les temps de livraison sont beaucoup plus longs qu’avant». L’EPFL, l’EPFZ et l’institut Paul Scherrer essaient de contrer la pénurie d’hélium en «[mettant] en place des systèmes de recyclage de l’hélium qu’ils utilisent. Mais ils continuent d’en acheter, car il y a des fuites».
18 Août 2023
Concernant la consultation sur la révision partielle du droit d’exécution de la Loi relative à la recherche sur l’être humain (LRH), «swissuniversities salue la volonté d’adapter le droit d’exécution de la LRH aux enjeux actuels. Ces modifications doivent permettre de simplifier les procédures administratives tout en garantissant pleinement le droit à la personnalité dans le cadre de la recherche.»
L’association salue également «[l]’introduction du consentement électronique», «[l]es exigences élevées en matière de garantie de la protection des données», «la volonté d’une réutilisation facilitée des données et d’une réglementation pragmatique». Elle regrette toutefois le manque de directives sur la conservation des données personnelles, ainsi que l’absence de détails sur la transmission des données des projets de recherches aux personnes les plus concernées, c’est-à-dire les participant∙es.
17 Août 2023
«L’Université de Lucerne propose depuis le printemps 2022 un doctorat en médecine humaine (Dr. med.). Chantal Hager – médecin-chef en anesthésie à l’Hôpital cantonal de Lucerne (LUKS) – a reçu son diplôme à la mi-juillet 2023 […] [et] est le premier médecin à avoir obtenu un doctorat en médecine humaine à la Faculté des sciences de la santé et de médecine de l’Université de Lucerne […]. Pour obtenir le titre de docteur en médecine, les doctorants doivent s’inscrire dans une université habilitée à délivrer des doctorats, consacrer leurs travaux à des questions relevant des sciences humaines ou de la médecine humaine et les publier dans une revue spécialisée».
17 Août 2023
Cinq chercheur·es ont sollicité plusieurs fois les autorités allemandes et les fabricants de vaccins et médicaments à ARNm pour qu’ils leur montrent les études toxicologiques sur les nanoparticules des vaccins contre le COVID-19. Andreas Schnepf, Professeur de chimie inorganique à l’université de Tübingen (Allemagne), et Martin Winkler, Professeur dans le domaine de recherche des revêtements polymères à la Haute école des sciences appliquées de Zurich, ont été interviewé et ont expliqué quels sont les motifs qui les ont amenés à proposer un moratoire sur les vaccins et les médicaments à ARNm.
Ces deux chercheurs déplorent qu’il n’y ait pas d’accès sur les résultats des tests pour l’utilisation des nanoparticules sur l’homme et se doutent de l’explication fournie par l’autorité allemande d’autorisation, l’Institut Paul-Ehrlich, à savoir: «si les nanoparticules font partie d’un produit autorisé, alors elles sont automatiquement autorisées». Il s’agit, pour les chercheurs, d’une «interprétation […] totalement nouvelle». En plus, «Pfizer aurait dû fournir de telles études de toxicité, mais ces exigences […] ont tout simplement été abandonnées lors de l’autorisation régulière des vaccins». Les chercheurs expliquent qu’«auparavant, les médicaments étaient retirés du marché parce qu’il y avait peu de décès. Maintenant, il y a des milliers de personnes gravement atteintes et beaucoup plus de décès liés à la vaccination et on continue comme si de rien n’était».
Monsieur Schnepf et Monsieur Winkler craignent que «cela devienne la norme et que cela se répète», raison pour laquelle ils demandent un moratoire sur les vaccins et les médicaments à ARNm, et qu’ils pensent qu’un débat scientifique soit urgent.
15 Mar 2023
Les médecins et le personnel soignant collectent chaque jour des heures d’informations – mais notre système de santé «est conduit est à l’aveugle», selon l’auteur de l’article. Le projet national de recherche (PNR) 74 «Système de santé», vient par exemple à la conclusion : « En raison de la fragmentation du système de santé en Suisse, il n’existe pas d’aperçu central des nombreuses banques de données existantes, ni du type d’information qu’elles contiennent et si les données sont interopérables.»
13 Mar 2023
«Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à la maladie ou face aux soins qu’ils reçoivent. Le domaine de la recherche médicale a mis du temps à s’en rendre compte, explique lundi dans La Matinale Carole Clair, grande spécialiste du genre en médecine. Mais les choses évoluent.»
16 Jan 2023
«Les milieux de la recherche ont désormais accès à certaines données de santé anonymisées des assurés. Bien que cette accessibilité soit une première étape importante, elle est, aux yeux de certains, insuffisante pour vraiment améliorer les soins. Ils demandent donc une transmission d’informations plus détaillées.»
7 Nov 2022
«Le Centre suisse d’électronique et de microtechnique CSEM s’offre les moyens de développer la médecine du futur en s’implantant directement au coeur de l’hôpital universitaire de l’Ile à Berne», a annoncé Alexandre Pauchard, directeur du CSEM.
Le canton de Berne devrait participer au financement de l’activité du CSEM pour un montant que le Conseiller d’Etat Christoph Ammann n’a pas encore dévoilé.
19 Oct 2022
L’Université de Zurich est la première université en Suisse à créer une chaire en «Gendermedizin». Celui-ci doit permettre à la recherche médicale d’être plus attentive aux différences entre les femmes et les hommes, par exemple, lorsqu’il s’agit de la réaction aux médicaments.
30 Sep 2022
«La médecine devra mieux étudier les maladies et les traitements en tenant compte des spécificités liées au sexe. Le National a adopté jeudi par 127 voix contre 54 une motion de commission demandant la mise en place d’un programme national de recherche. […]
Par 100 voix contre 83, le National a toutefois refusé que le Fonds national suisse considère le critère du genre comme condition d’octroi de contributions financières. Le Conseil fédéral reconnaît que les différences liées au sexe ne sont pas suffisamment prises en compte en médecine. Il s’est déjà attelé à la question. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.»
28 Sep 2022
«Alors que le Parlement débat cette semaine des inégalités de traitement entre femmes et hommes, deux spécialistes d’Unisanté plaident pour une exigence accrue du milieu médical.»
10 Juin 2022
«Le traitement des données cliniques et moléculaires d’un grand nombre de patients atteints de cancer peut permettre d’aboutir à des diagnostics plus précis et des traitements mieux adaptés. C’est le but d’un projet lancé à l’échelle nationale, financé par la Confédération et supervisé par l’oncologue du CHUV Olivier Michielin.»