Pour la cheffe du Département de l’instruction public genevois, Anne Hiltpold, raccourcir d’un an le cursus des futurs enseignants du primaire permettrait de le rendre plus attractif et de s’aligner sur les autres cantons.
20 Août 2024
20 Août 2024
Pour la cheffe du Département de l’instruction public genevois, Anne Hiltpold, raccourcir d’un an le cursus des futurs enseignants du primaire permettrait de le rendre plus attractif et de s’aligner sur les autres cantons.
26 Juin 2024
Ursula Bolli-Schaffner, Présidente de l’Association suisse des femmes diplômées des universités, explique la difficulté des femmes à être représentées dans les emplois académiques de haut niveau en Suisse. «Ce serait bien si, dans chaque domaine d’études, le pourcentage de femmes professeurs correspondait au moins à celui des étudiantes.»
Elle propose des mesures concrètes pour améliorer la situation dans les universités : quotas de femmes dans le corps professoral, soutien pour les places de crèche, horaires de travail flexibles, réduction de la pression sur les publications et contrats à plus long terme. Elle souligne aussi l’importance de permettre le temps partiel et le job sharing pour les postes de haut niveau, ces changements pouvant bénéficier également aux hommes. Malgré les importantes avancées, il reste nécessaire de s’engager pour des changements structurels afin d’atteindre une véritable égalité des sexes dans le milieu académique. (Tages-Anzeiger)
20 Juin 2024
«Un documentaire du réalisateur suisse Piet Baumgartner a suivi de 2015 à 2021 le parcours de cinq étudiantes et étudiants de l’Université de Saint-Gall promis à une carrière au sommet. Pour un résultat à la fois sobre et marquant.»
20 Juin 2024
Cette année, les étudiant·es en droit de l’Université de Fribourg ont dû passer leurs examens à la salle des fêtes de Saint-Léonard, proche d’une fan zone bruyante pour l’Euro 2024 où les supporters célébraient la victoire de l’équipe de football suisse contre celle hongroise. Pour atténuer le bruit des supporters, le décanat de la faculté de droit a fourni des casques de protection auditive militaires et des bouchons d’oreilles. Le Doyen Jacques Dubey affirme qu’il n’y a pas eu de plaintes majeures, grâce aussi à des tests de sonorisation organisés auparavant et à des locaux alternatifs pour les plus sensibles.
19 Juin 2024
Des étudiant·es de l’Université de Genève (UNIGE) ont lancé une pétition pour valoriser et assurer l’autonomie du Centre universitaire d’informatique (CUI). L’Association des étudiants en Systèmes d’Information (AESI) s’inquiète notamment de la diminution des ressources et du personnel ces dix dernières années, craignant un impact sur les cours. Ils et elles demandent la reconnaissance du CUI, la mise au concours des postes vacants et l’autonomie du CUI dans la gestion de sa stratégie et de ses programmes. Le rectorat assure qu’il n’y a aucune intention de fermer le centre, mais que l’évaluation du centre est «un passage obligé «dans un domaine qui a connu de véritables révolutions depuis la dernière évaluation du centre, menée en 2005».» Le porte-parole de l’UNIGE, Marco Cattaneo, a déclaré que la rentrée 2024 «se déroulera normalement», avec des cours assurés, et que le centre dispose des enseignant·es et du budget nécessaires.
19 Juin 2024
Le Plan stratégique pluriannuel 2022-2027 de l’UNIL est au cœur d’un débat tumultueux au Grand Conseil vaudois. Ce plan, qui définit les «objectifs de l’UNIL en lien avec le programme de législature du Conseil d’État», a rencontré des résistances répétées des député·es. En janvier 2024, le plan avait été renvoyé en commission pour y inclure des considérations sur l’intelligence artificielle, ce qui avait été largement approuvé. Cependant, l’occupation de l’UNIL en protestation contre la guerre à Gaza a ravivé les tensions : «L’UDC [avait] […] déposée un premier amendement pour «tenir les manifestations à l’écart de l’université», qui a été refusé. Le PS a, lui, voulu «garantir l’éthique» par rapport aux projets de recherche à double usage, civil et militaire. L’amendement socialiste a également été rejeté le 4 juin.»
Cette fois, l’UDC et le PLR ont proposé des amendements pour garantir «une communication scientifique de qualité et respectueuse de la neutralité scientifique» en réponse à la publication de listes de professeur·es «dont les noms ont été mentionnés dans le cadre de leurs échanges avec des collègues israéliens». La gauche craint «une tentative de mise sous tutelle de l’UNIL». Les député·es devront encore débattre sur les amendements, la discussion n’ayant pas amené à une décision définitive.
17 Juin 2024
Des députés valaisans de droite ont déposé un postulat demandant que l’utilisation de l’écriture inclusive à la HES-SO Valais cesse. Selon ces députés, «des professeurs exigent que les travaux soient écrits [en utilisant le point médian]» et pointent du doigt une «position idéologique». «Les postulants rappellent que l’Académie française condamne cette manière de faire et que le Grand Conseil a demandé à l’Etat de ne pas utiliser cette manière d’écrire […]. La socialiste Emilie Teixera indique que ce postulat n’est pas applicable, car la HES-SO Valais est une entité autonome. Elle déclare que cette école recommande l’écritur inclusive, mais ne l’impose pas […]. Le postulat a été accepté par 85 voix contre 38 et 2 abstentions. Il est transmis au Conseil d’Etat pour réponse.»
17 Juin 2024
Après la fin des occupations pro-palestiniennes dans les universités de Lausanne (UNIL) et Genève (UNIGE), les étudiants·es sont déçu·es par les promesses non tenues des institutions, mais restent déterminé·es, juge la journaliste du Courrier Maria Pineiro. Les engagements, comme la mise en place d’une commission pour analyser les liens académiques avec Israël, n’ont pas été réalisés, selon un militant de la Coordination étudiante pour la Palestine (CEP) de l’UNIL. Malgré la baisse de la visibilité médiatique, les étudiant·es continuent leurs actions et discussions, en parallèle des examens, pour obtenir un boycott académique d’Israël et un cessez-le-feu immédiat. La forme des futures mobilisations pro-palestiniennes dans les universités reste à définir, mais un membre de la CEP EPFL assure que cela «[…] devrait continuer d’être totalement pacifique».
17 Juin 2024
La grève féministe a eu lieu le 14 juin 2024 dans plusieurs villes suisses : «A Lausanne, la mobilisation pour les droits des femmes se décline en plusieurs actions toute la journée, notamment sur le campus de l’UNIL, et en soirée avec le grand cortège prévu vers 18h30 […]. Sur le campus de l’Université de Lausanne (UNIL), des discours, des tables rondes, des ateliers, un repas collectif et ensuite un défilé en direction du centre-ville pour rejoindre la manifestation principale étaient organisés entre 10h30 et 17h00 environ.»
10 Juin 2024
L’EPFZ refuse d’accepter des étudiant·es russes, craignant que leurs connaissances ne soient utilisées à des fins militaires en Russie, malgré qu’ils remplissent les conditions formelles d’admission. Cette décision est vue comme une «violation fondamentale de la liberté scientifique» par Irina, une des trois étudiant·es russes interviewé·es par le «Blick». Irina pense que cette mesure «conduirait dans certaines circonstances à ce que les jeunes critiquant Poutine soient poussés à retourner dans les bras du régime».
«[L]’EPFZ confirme que les candidats russes sont soumis à un examen critique en raison des soi-disant règles de contrôle des exportations et des mesures de sanction de la Confédération. Ce n’est pas l’EPFZ qui fixe les règles, explique la porte-parole Vanessa Bleich. C’est plutôt la Confédération qui a repris les sanctions de l’UE contre la Russie. L’Ecole se défend contre le reproche d’une «sanction collective». Chaque candidature est examinée individuellement. Selon Vanessa Bleich, l’EPFZ se base sur «le parcours académique, la spécialité concrète et le centre de vie» des candidats […]. L’EPFZ utilise […] un moteur de recherche recherche interne concernant des sanctions qu’elle avait déjà développé en mai 2022. Celui-ci permet de rechercher dans le CV d’un candidat des points de contact avec des institutions ou des personnes sanctionnées.»
L’interprétation des sanctions semblerait pourtant varier au sein des hautes écoles : Danyil, un des trois étudiant·es russes interviewé·es par le «Blick», «a entre-temps obtenu une place dans une autre université suisse: l’EPFL à Lausanne». Emmanuel Barraud, porte-parole de l’EPFL, explique que l’EPFL «s’appuie sur la liste des sanctions établie par le Conseil fédéral».
6 Juin 2024
L’Université de Bâle a demandé à la police de lui fournir les données des activistes pro-palestinien-nes contrôlés après les occupations de l’université. C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’éducation bâlois Mustafa Atici (PS) en répondant à deux interpellations de représentants de l’UDC.
L’université se réserve le droit de prendre des mesures contre les étudiants impliqués, a poursuivi Mustafa Atici.
5 Juin 2024
Selon le classement Quacquarelli Symonds (QS) 2025, les universités suisses s’affichent en léger repli en comparaison internationale par rapport au classement « 2024« .
7. EPFZ (=: avant 7.)
26. EPFL (+ : avant 36.)
109. Unversité de Zurich (- : avant 91.)
131. Université de Bâle (- : avant 124.)
155. Université de Genève (- : avant 128.)
161. Université de Berne (- : avant 126.)
224. Université de Lausanne (- avant 98.)
405. Università dellla Svizzera Italiana (- : avant 327)
539. Université de Fribourg (+ : avant 563.)
781-790. ZHAW (+ avant 1401.)
3 Juin 2024
Pour la journaliste Laure Lugon Zugravu, les mouvements pro-palestiniens «ont mis en lumière un activisme très présent dans les facultés romandes et des enseignants de plus en plus politisés.»
Un professeur de l’Université de Neuchâtel avance: «[l]’anthropologie, la sociologie, les sciences politiques, une partie de la géographie sont gagnées par l’idéologie. Cela arrive lorsque vous mettez ensemble des gens qui pensent tous pareil. Sans être soumis à des points de vue contradictoires, ils radicalisent leurs positions.» Selon ce professeur il y aurait «[l]a disparition de traditions entières de pensées» dans les sciences politiques ou dans les études de genre. Pour le Professeur de l’UNIL Philippe Gonzalez, certain·es de ses collègues «[mélangent] la science et la politique», ce qui a produit une «propension actuelle à ne plus enseigner aux étudiants comment penser, mais ce qu’il faut penser». Si la politisation des professeur·es n’est pas nouvelle, le professeur de l’Université de Neuchâtel explique qu’«[être politisé] ce n’est pas grave s’il y a une masse critique suffisante de chercheurs de différents bords qui peuvent se corriger mutuellement. «Mais la sous-représentation de la droite s’accroît. […] La diversité la plus menacée dans nos universités n’est pas celle hommes-femmes, mais la diversité idéologique».
A propos de la perception quant à un croissant militantisme au sein de l’UNIL, un scientifique affirme qu’«[o]n n’a plus le droit d’avoir l’esprit critique qui doit nécessairement présider à la science. En lieu et place, il faut s’aligner sur la doxa climatique et écologiste.» Le Professeur Alain Macaluso souligne que «[c]hacun a le droit d’être militant à titre personnel. Le problème surgit quand le militantisme s’institutionnalise, soit que l’institution adopte elle-même une attitude militante, ce qui divise nécessairement sa communauté, soit que certains de ses membres cherchent à imposer leurs combats au sein de l’institution.»
Le Professeur de sciences politiques Bernard Voutat refuse les accusations selon lesquelles «[les] cours [au sein de la faculté des sciences sociales et politiques de l’UNIL] sont imprégnés de wokisme, d’islamo-gauchisme ou de théorie des genres […].» Si le professeur admet «qu’une majorité de ses collègues sont de gauche» il souligne que l’intégrité scientifique est respectée et les professeur·es doivent respecter certaines limites : «L’une d’elles est de ne pas user de sa position d’enseignant pour imposer ses points de vue aux étudiants. On doit aussi respecter l’intégrité scientifique.» Par contre, il ne voit pas de problèmes en ce que 400 professeur·es aient signé la pétition de soutien aux mobilisations pour la Palestine : «selon lui, la question […] renvoie à la liberté d’opinion et d’expression qui est reconnue à tout un chacun, y compris aux professeurs de l’Unil.»
Dans un article d’opinion, Laure Lugon Zugravu regrette que des activistes pro-palestiniennes à l’UNIL ont récemment publié une liste des «collabos», soit des professeurs qui conçoivent des projets de recherche avec des universités israéliennes, cela lui rappelle le maccarthysme.
30 Mai 2024
Le canton de Bâle-Campagne présente un déficit de 94 millions de francs et L’UDC de Bâle-Campagne vise l’Université de Bâle : le postulat déposé par la députée Caroline Mall (UDC) demande au gouvernement de «soumettre au Landrat un traité d’Etat révisé, selon lequel l’université des deux Bâle mettrait entièrement l’accent sur les sciences de la vie», et le gouvernement propose d’accepter le postulat. Pour la députée Ronja Jansen (PS) «[l]a région a besoin d’une université forte. Économiser sur la formation est inacceptable». Simon Oberbeck, Président du groupe parlementaire du centre, envisage des économies mais ne remet pas en question l’université complète. Andreas Dürr, Chef de groupe du PLR, «[…] ne pense pas qu’il soit bon que la politique détermine quelles matières doivent être enseignées à l’université». Le service de presse de l’Université de Bâle renonce à «spéculer sur des scénarios possibles qui ne correspondent pas au mandat donné par les parlements».
28 Mai 2024
Une partie du personnel de surveillance des examens des universités flamandes de Gand, Anvers, Louvain et Bruxelles «ne dénoncera pas les étudiants pris en flagrant délit de triche […] en signe de protestation contre la violence à Gaza.» Une vingtaine de doctorant·es ont affirmé : «Tant que nos recteurs se désintéresseront des violations du droit international par les institutions israéliennes, nous ferons de même lorsque les étudiants enfreindront les règles».
23 Mai 2024
L’accord de coopération entre les universités de Zurich et de Saint-Gall concernant le Master en médecine prendra fin en été 2026 et ne sera pas renouvelé. Selon une évaluation du cursus, la charge de collaboration était trop importante et les possibilités de conception trop limitées. Les universités soulignent que les étudiants actuels n’ont pas à craindre d’être désavantagés par cette décision.
A partir d’automne 2026, l’école de médecine saint-galloise souhaite se focalise sur un programme de master autonome avec le même nombre de places d’études, se concentrant sur des méthodes d’enseignement innovantes, une numérisation renforcée et un développment de la formation par simulation. Pour l’instant, on ne sait pas encore si les ressources financières seront suffisantes pour ce cursus.
29 Avr 2024
«Le département de chimie de l’Université de Fribourg a inauguré officiellement vendredi la première salle de réalité virtuelle dédiée à l’enseignement de la branche en Suisse. Le lieu permettra aux étudiants d’interagir avec des molécules en trois dimensions.»
25 Avr 2024
Plusieurs piliers importants du financement de l’Université de Bâle s’érodent : Bâle-Campagne se trouve dans une situation difficile avec les finances cantonales, la Confédération a annoncé des coupes et les autres cantons paient moins pour les étudiants qu’ils envoient à Bâle. Cela pourrait entraîner des pertes massives du côté des recettes pour la période de prestations à partir de 2026, explique sa rectrice Andrea Schenker-Wicki dans une interview.
A l’occasion des dix ans à la tête de l’institution, elle évoque trois projets dont elle est fière: l’initiative sur l’innovation, la recherche quantique à l’institut de physique et la recherche sur la résistance aux antibiotiques au Biozentrum.
17 Avr 2024
«Première femme à diriger l’Université de Genève, Audrey Leuba a présenté son équipe rectorale ce mardi 15 avril. Lutte contre la précarité estudiantine, meilleur accès à l’emploi pour les étudiants et intégration de l’intelligence artificielle sont parmi les points forts de son programme.» (Tribune de Genève)
16 Avr 2024
«Cent personnes tirées au sort dans tout le pays participeront à un projet précurseur des Universités de Genève et Zurich, qui a pour objectif d’étudier des formes complémentaires de démocratie»