Anna Fontcuberta i Morral est présidente de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) depuis début 2025. Elle aborde dans une interview ses tâches, des atouts et des priorités de l’EPFL, ainsi que de sa passion pour la physique.
15 Août 2025
15 Août 2025
Anna Fontcuberta i Morral est présidente de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) depuis début 2025. Elle aborde dans une interview ses tâches, des atouts et des priorités de l’EPFL, ainsi que de sa passion pour la physique.
13 Juin 2025
L’ArtLab, le musée de l’EPFL qui avait l’ambition de «stimuler le dialogue dans les domaines de l’art, de l’ingénierie et des sciences humaines», va fermer ses portes pour le 7 juillet, à cause du chantier préparatoire pour la construction d’un nouvel auditoire de 1500 places sous l’esplanade adjacente: «Ces travaux généreront d’importantes nuisances au voisinage immédiat des pavillons, rendant les lieux inadaptés à la tenue d’expositions.»
«Au sein de la communauté, de nombreuses personnes interrogées voient dans cette disparition le symbole d’un retour prioritaire aux sciences dures, vocation première de l’école. […] Selon une récente communication interne, «la direction de l’école a décidé d’adapter les structures du domaine des humanités».» Le Collège des humanités (CDH) disparaîtrait de l’organigramme.
Béla Kapossy, Professeur ordinaire en histoire moderne à l’Université de Lausanne et ancien directeur du Collège des humanités de l’EPFL (2018-2022), regrette ce développement: «développer grâce aux humanités des compétences qui demeureront inaccessibles à l’IA me semble primordial, aussi pour les écoles polytechniques. Je crains qu’en supprimant le CDH, l’EPFL se prive d’un espace de créativité, de curiosité et d’imagination dont elle profitait, et dont elle aurait pu profiter à l’avenir.
21 Mai 2025
Les conditions d’études à l’EPFZ seront passablement réformées, à partir de l’automne 2027 : le nombre de semaines de vacances par année passera de 3 à 10, et les étudiant·es auront à présent droit à une année supplémentaire afin de terminer leurs études.
En comparaison, la HSG accorde à ses étudiant·es un total de 24 semaines sans cours par an (dont une partie est dédiée à des travaux, des préparations et des examens), tandis qu’à l’EPFL, 12 à 14 semaines par an sont complètement libres. Pourtant les étudiant·es de l’EPFL déclarent que le stress est tout de même trop important malgré le nombre de semaines de vacances.
«Dans le cadre de la réorganisation, l’ETH Zurich a examiné et évalué les calendriers académiques et les expériences d’autres universités de premier rang dans le classement mondial […] en règle générale, elles accordent aux étudiants entre 8 et 20 semaines sans cours, préparation et examens.» «Le MIT est une école de pointe, même s’il ne réduit pas les vacances à trois ou quatre semaines», explique le chef de projet Marco Gerber.
Stefan Wolter, professeur d’économie de l’éducation explique que «les études à l’ETH comptent parmi les plus injustes socialement ». «Celui qui n’obtient pas le financement de ses études ne peut généralement pas se le permettre, car il est pratiquement impossible de travailler à côté.» Le professeur d’économie de l’éducation explique également que «des qualités telles que la persévérance et le sens du devoir sont déterminantes pour la réussite professionnelle future», ainsi «les employeurs peuvent compter sur le fait que les diplômés de certaines hautes écoles supportent un niveau de stress élevé».
26 Mar 2025
Dans les colonnes de l’AGEFI, l’ancien conseiller national (Centre) et professeur honoraire de l’EPFL Jacques Neirynck affirme qu’«il faudrait retirer la formation en médecine de la responsabilité des cantons, tout comme on l’a fait pour la technique et les sciences qui sont à sa base. […] On pourrait donc créer des instituts fédéraux pour former autant de médecins et bien mieux formés que ne peut le faire une université cantonale.» Cette mesure «heurtant de front un des piliers de la Suisse, son fédéralisme», Jacques Neirynck invite à repenser l’adaptation de notre système politique, car «les temps changent et mettent en cause les traditions les mieux établies parce qu’elles furent précieuses et deviennent gênantes.»
21 Mar 2025
«Le 21 mars 2025, le Conseil fédéral a défini les objectifs stratégiques pour le domaine des EPF durant les années 2025 à 2028. Il attend de ce dernier qu’il continue à proposer un enseignement de haute qualité, qu’il réponde aux nouveaux besoins de la recherche et qu’il collabore étroitement avec ses partenaires issus des milieux économiques et de la société. Les Chambres fédérales ont alloué au domaine des EPF une enveloppe budgétaire d’environ 11 milliards de francs pour la période 2025 – 2028. Malgré cette contribution substantielle de la Confédération, le domaine des EPF devra encore davantage miser sur l’efficience et les effets de synergie au cours des quatre prochaines années. »
6 Mar 2025
Michael Hengartner, président du Conseil des EPF, estime que le succès «remarquable» de nos hautes écoles repose sur trois piliers : une ouverture internationale, une bonne gouvernance et un financement de base solide et stable. «Maintenir ces trois facteurs de succès est notre plus grand défi, car ils déterminent de manière décisive la pérennité et la compétitivité du paysage FRI.»
Par rapport à l’ouverture internationale, il évoque l’importance pour les hautes écoles universitaires d’attirer les meilleurs talents et de collaborer à l’international, mais aussi du défi du «numéro de haute voltige («Drahtseilakt») d’une part en protégeant la sécurité nationale et nos valeurs occidentales, d’autre part en assumant leur fonction très importante de bâtisseuses de ponts (au sens de «diplomatie scientifique») entre les pays et les cultures.»
Du point de vue de gouvernance, la complexité liée au grand nombre de lois sur les différents niveaux qui concernent les hautes écoles aurait des avantages mais «rend également l’optimisation de l’ensemble du système quasiment impossible. Chacun optimise, bien sûr, en premier lieu pour lui-même. Cela conduit malheureusement souvent à l’inefficacité, qui se fait douloureusement sentir, surtout en période de pénurie financière. La répartition des tâches, des compétences et des coûts, telle que décrite dans la LAHE, est-elle encore la meilleure recette pour l’avenir ? Ou est-il temps de mener une discussion fondamentale sur l’espace suisse des hautes écoles ? Je plaide pour cette dernière solution.»
Concernant la stabilité du financement, Michael Hengartner regrette les coupes budgétaires dans le domaine des EPF en 2025 de 5%, «de nouvelles réductions sont à craindre pour les années à venir. Parallèlement, la concurrence internationale s’intensifie. Des pays comme la Chine, notamment, investissent massivement dans leurs universités et leurs centres de recherche, ce qui augmente la pression sur les institutions suisses. L’époque où tout le monde pouvait se permettre de tout faire est révolue.»
21 Fév 2025
Jörg Godhahn, directeur des études en médecine humaine à l’EPFZ, décrit la conception du cours de médecine à l’école polytechnique: «Nous nous sommes posés trois questions fondamentales : Que doivent savoir les médecins pour réussir à l’avenir? Quelles technologies vont influencer leur travail? Et comment la formation peut-elle favoriser cela? Nous en avons déduit trois hypothèses de base : Premièrement, le savoir est aujourd’hui disponible à tout moment. Au lieu d’encourager la pure mémorisation, nous enseignons à évaluer les informations et à les classer de manière critique. Deuxièmement, les technologies telles que l’intelligence artificielle (IA) ou la robotique marquent de plus en plus la médecine. Nos étudiants doivent comprendre les opportunités et les risques de ces développements. Troisièmement, le travail d’équipe est essentiel. Le «demi-dieu en blanc» appartient au passé – la médecine moderne est un sport d’équipe.»
Par ailleurs, «À l’EPF, nous adaptons donc les contenus de manière constante et agile. Chez nous, chaque module a une «date de péremption».»
En outre, les connaissances sur l’IA, l’apprentissage automatique et l’automatisation jouent un rôle central dans le curriculum : «Nous sommes probablement la seule filière d’études de médecine dans les pays germanophones qui comprend deux semestres de mathématiques et deux semestres d’informatique.»
«Les médecins tels que nous les connaissons aujourd’hui deviennent superflus. […] Dans certains domaines du diagnostic ou des activités administratives, nous n’avons actuellement besoin que de médecins, car le service ne peut pas être facturé. Pourtant, beaucoup de choses peuvent être automatisées dans ce domaine, ce qui permet de réaliser d’immenses économies.»
17 Fév 2025
L’Université de Saint-Gall (HSG) et l’EPF de Zurich lancent ensemble la « ETH-HSG Manufacturing Alliance ». Elles souhaitent ainsi renforcer la compétitivité de l’industrie suisse et encourager les jeunes talents. L’alliance réunit les forces des deux hautes écoles et donne de nouvelles impulsions à la recherche et à la pratique.
Actuellement, l’alliance compte 13 partenaires industriels : Roche, Novartis, Johnson & Johnson Innovative Medicine, Takeda, SHL Medical, Nestlé, Lindt & Sprüngli, Givaudan, Schneider Electric, Schindler, Endress+Hauser Flowtec, VAT Group et SFS Group.
Ils financent le projet à partir de janvier 2025 pour une durée de trois ans à hauteur de 2,1 millions de francs suisses au total.
6 Déc 2024
Le Domaine des EPF a pris une décision de principe sur le projet de développement organisationnel «FIT for the future, «pour pouvoir agir de la manière la plus agile et la plus flexible possible et aborder rapidement de grands thèmes nouveaux, tels que la numérisation, l’intelligence artificielle, la santé ou encore les questions énergétiques et environnementales. […] Pour les partenaires économiques, scientifiques et ceux issus de l’administration, l’accès aux institutions du Domaine des EPF sera rendu plus aisé, ce qui est aussi favorable au renforcement de la collaboration.»
Un autre point évoqué est la Stratégie des genres 2021-2024 en vigueur au sein du Domaine des EPF, qui est remplacée par la Stratégie pour la diversité, l’égalité et l’inclusion 2025-2028. Pour améliorer l’équilibre des genres, cette stratégie prévoit l’introduction d’un taux de nomination de femmes au sein du corps professoral de 42%
Pour faire face aux coupes budgétaires dans le domaine des EPF, ce dernier va devoir renoncer à différents projets et en reporter d’autres. Et au WSL, par exemple quelque 30 postes devraient être supprimés, ce qui correspond à près de 10% du personnel fixe. Par ailleurs, «l’ETH Zurich ne sera pas en mesure d’augmenter le nombre de chaires professorales malgré la forte croissance des effectifs étudiants».
Concernant les taxes d’études, le Conseil des EPF a décidé de tripler les taxes d’études des étudiant-es étrangers-ères à partir du semestre d’automne 2025 et précise: «Une réglementation transitoire permettra aux étudiantes et étudiants déjà immatriculés au sein d’une EPF de terminer leur bachelor ou leur master avant que leurs taxes d’études ne soient triplées.»
6 Déc 2024
5 Déc 2024
OpenAI a annoncé l’ouverture d’un nouveau bureau à Zurich, «un pôle technologique de premier plan en Europe». Google, Meta, IBM, Microsoft, Apple, ces entreprises sont toutes actuellement présentes dans la capitale helvète et ont toutes des liens et partenariats avec l’EPFZ. «Nous sommes heureux qu’une entreprise de renommée internationale dans le domaine de l’intelligence artificielle ouvre un bureau à Zurich. Cela souligne la position forte de Zurich dans la recherche internationale sur l’IA et constitue un nouvel enrichissement de l’écosystème suisse de l’IA», déclare Noe Lüthi, porte-parole de l’EPFZ. (Le Temps) «La communauté de l’IA a identifié Zurich comme l’un des trois meilleurs sites au monde, ce que nous devons à l’ETH et à l’Université de Zurich», affirme Balz Hösly, président de l’organisation de marketing du site Greater Zurich Area. (NZZ)
22 Nov 2024
«Le Swiss Data Science Center (SDSC), une initiative conjointe de l’EPFL et de l’EPFZ, franchit une étape majeure et renforce son positionnement national en matière de sciences des données. Il développe ses activités au sein de l’écosystème d’innovation vaudois et s’installe sur le campus de Biopôle, confortant ainsi le positionnement du canton de Vaud en tant que pôle d’excellence dans la data et l’intelligence artificielle. En outre, l’expansion du SDSC bénéficie d’un soutien conséquent de la part du Canton de Vaud qui s’engage à hauteur de 7,5 millions de francs jusqu’en 2028 afin de développer des projets d’innovation collaborative en lien avec les compétences du SDSC. […] La collaboration entre le SDSC et l’État de Vaud portera notamment sur le soutien à des projets d’innovation collaborative, portés par le SDSC mais impliquant des institutions telles que l’UNIL, le CHUV, et la HEIG-VD, ainsi que des entreprises locales, en particulier les PME.»
7 Oct 2024
Le Matin Dimanche donne la parole à Martin Vetterli, futur ex-président de l’EPFL, le temps d’une interview. Pour le scientifique, les investissements dans l’éducation devraient être «assurés» par le politique, car pour lui «la gratuité et la qualité de la formation sont à l’origine de la prospérité de la Suisse». Il plaide donc pour un «un grand débat national sur le financement de l’école publique».
Quant au futur de l’EPFL, Martin Vetterli explique que les domaines de recherches privilégiés pour ces prochaines années sont : les sciences de l’environnement «soit tout ce qui a trait aux solutions technologiques pour limiter le réchauffement climatique», les interfaces entre les sciences de la vie et l’ingénierie, les sciences fondamentales, ainsi que l’IA. Pour le scientifique, ce qui distingue la contribution humaine de celle d’une intelligence artificielle, c’est l’originalité.
4 Oct 2024
«Un nouveau cursus unique en Europe, selon l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, permet d’étudier les sciences spatiales. Une première volée d’étudiants et d’étudiantes a intégré cet automne ce « space master ». Le projet est chapeauté par l’ancien responsable de recherche de la NASA: le Professeur Thomas Zurbuchen.»
3 Oct 2024
«L’ETH Zurich et l’EPF Lausanne (EPFL) intensifient leur collaboration en matière d’intelligence artificielle (IA). Elles ont créé l’Institut national suisse pour l’IA (SNAI) afin de relever les défis de l’IA grâce à leur vaste expertise.»
24 Sep 2024
Issu d’une collaboration entre l’EPFZ et l’EPFL, le sixième ordinateur le plus performant de la planète a été inauguré à Lugano. Il doit permettre d’accélérer la recherche, notamment en intelligence artificielle.
Selon Antoine Bosselut, professeur assistant en intelligence artificielle, «en lançant la Swiss AI Initiative en décembre dernier, notre objectif était de concevoir un programme permettant aux chercheurs et aux développeurs d’accéder efficacement à cette ressource. Douze institutions publiques réparties dans tout le pays font déjà partie du programme et nous en accueillons d’autres»
10 Juin 2024
L’EPFZ refuse d’accepter des étudiant·es russes, craignant que leurs connaissances ne soient utilisées à des fins militaires en Russie, malgré qu’ils remplissent les conditions formelles d’admission. Cette décision est vue comme une «violation fondamentale de la liberté scientifique» par Irina, une des trois étudiant·es russes interviewé·es par le «Blick». Irina pense que cette mesure «conduirait dans certaines circonstances à ce que les jeunes critiquant Poutine soient poussés à retourner dans les bras du régime».
«[L]’EPFZ confirme que les candidats russes sont soumis à un examen critique en raison des soi-disant règles de contrôle des exportations et des mesures de sanction de la Confédération. Ce n’est pas l’EPFZ qui fixe les règles, explique la porte-parole Vanessa Bleich. C’est plutôt la Confédération qui a repris les sanctions de l’UE contre la Russie. L’Ecole se défend contre le reproche d’une «sanction collective». Chaque candidature est examinée individuellement. Selon Vanessa Bleich, l’EPFZ se base sur «le parcours académique, la spécialité concrète et le centre de vie» des candidats […]. L’EPFZ utilise […] un moteur de recherche recherche interne concernant des sanctions qu’elle avait déjà développé en mai 2022. Celui-ci permet de rechercher dans le CV d’un candidat des points de contact avec des institutions ou des personnes sanctionnées.»
L’interprétation des sanctions semblerait pourtant varier au sein des hautes écoles : Danyil, un des trois étudiant·es russes interviewé·es par le «Blick», «a entre-temps obtenu une place dans une autre université suisse: l’EPFL à Lausanne». Emmanuel Barraud, porte-parole de l’EPFL, explique que l’EPFL «s’appuie sur la liste des sanctions établie par le Conseil fédéral».
10 Juin 2024
L’EPFL annonce la création d’un pôle de recherche et d’innovation en Valais, dédié à la transition énergétique verte. Martin Vetterli, Président de l’EPFL, souligne l’«engagement fort» de l’EPFL dans la «durabilité, les énergies vertes, les énergies renouvelables et le management des systèmes énergétiques.»
Le choix du Valais s’explique par trois étapes précédentes : la chimie verte, les sciences de l’environnement et les énergies vertes et renouvelables. Une collaboration «excellente» avec le canton du Valais et la HES-SO a également été déterminante, surtout parce que le canton du Valais investira 4 millions de francs par an dans ce projet. Une raison secondaire du choix du Valais est liée à un manque de place sur le campus de l’EPFL à Lausanne.
La situation financière de la Confédération, bien que réduisant le budget des EPF, permet encore des investissements majeurs, mais le soutien des cantons permet de développer des projets supplémentaires. Le développement du campus de l’EPFL à Sion se fera sur un horizon de 4 à 6 ans, avec des plans pour accueillir les nouveaux collaborateur·ices. (rts.ch / Forum)
En particulier, six nouvelles chaires seront ajoutées au campus valaisan, portant le nombre total à plus de 20 et augmentant le personnel à potentiellement 450 collaborateur·trices. Deux chaires sont déjà en cours, une troisième sera bientôt mise en place, et les autres suivront d’ici 2032. (rts.ch/info)
5 Juin 2024
Selon le classement Quacquarelli Symonds (QS) 2025, les universités suisses s’affichent en léger repli en comparaison internationale par rapport au classement « 2024« .
7. EPFZ (=: avant 7.)
26. EPFL (+ : avant 36.)
109. Unversité de Zurich (- : avant 91.)
131. Université de Bâle (- : avant 124.)
155. Université de Genève (- : avant 128.)
161. Université de Berne (- : avant 126.)
224. Université de Lausanne (- avant 98.)
405. Università dellla Svizzera Italiana (- : avant 327)
539. Université de Fribourg (+ : avant 563.)
781-790. ZHAW (+ avant 1401.)
22 Mai 2024
«En novembre 2022, une étude visant à évaluer la santé mentale et le bien-être de toute la communauté EPFL a été lancée. Suite aux résultats alarmants, plusieurs initiatives ont été introduites dont la mise en consultation d’ordonnances afin de faciliter les pauses pendant les études. Analyse des résultats de l’enquête et zoom sur la proposition d’assouplir les règles qui gouvernent le Bachelor et le Master.»