L’ancien Conseil d’Etat neuchâtelois Laurent Kurth prendra la présidence d’Unisanté en septembre. Il avait retiré sa candidature au poste de recteur de l’Université de Neuchâtel en décembre après un préavis négatif de l’Assemblée.
1 Sep 2025
1 Sep 2025
L’ancien Conseil d’Etat neuchâtelois Laurent Kurth prendra la présidence d’Unisanté en septembre. Il avait retiré sa candidature au poste de recteur de l’Université de Neuchâtel en décembre après un préavis négatif de l’Assemblée.
19 Août 2025
14 Août 2025
Parti socialiste vaudois s’inquiète quant à lui de la coupe budgétaire de 24 millions de francs à l’Université de Lausanne (UNIL). Cette décision aura de lourdes conséquences sur la qualité de l’enseignement et sur les conditions de travail du personnel de l’institution, estime-t-il.» (RTS)
Le SSP Vaud, secteur enseignement, souligne dans un communiqué qu’il ne s’agit que d’un début, car le Conseil d’État prévoit d’économiser 330 à 400 millions de francs pour 2026. Les syndicats des enseignantes et enseignants se disent très inquiets des mesures d’économie de 13,5 millions de francs pour l’école vaudoise. «Cette attaque violente contre les services publics intervient dans un contexte où l’école manque déjà de ressources», rappelle Cora Antonioli, enseignante au secondaire II. «Ces mesures d’austérité ne sont pas là par hasard, elles sont le fruit de choix politiques, et notamment d’une politique de baisse fiscale et de cadeaux fiscaux depuis 15 ans», avance le syndicat.
14 Août 2025
Plus de 80 professeur·es de l’EPFL et de l’EPFZ ont signé une lettre dénonçant un projet de loi risquant de fortement limiter, voire anéantir, la recherche et le développement de l’intelligence artificielle (IA) en Suisse. La motion rédigée par la conseillère aux Etats Petra Gössin (PLR, SZ) est soutenue par l’association Médias Suisses. Elle demande que le Conseil fédéral crée «les conditions nécessaires pour que les contenus journalistiques et les autres œuvres et prestations relevant du droit d’auteur jouissent d’une protection complète lorsqu’ils sont utilisés par des fournisseurs d’IA». La politicienne est particulièrement sensible à la protection des médias.
Mais selon les signataires de l’appel, «la motion rendrait impossibles la recherche et le développement dans le domaine de l’IA en Suisse, en particulier l’entraînement de grands modèles de langage. L’utilisation privée et commerciale de l’IA en Suisse serait également fortement menacée, car les modèles d’IA largement utilisés dans le monde (comme ChatGPT) ne sont pas entraînés conformément aux exigences de la motion.» Par ailleurs, le professeur Martin Jaggi, du Centre IA de l’EPFL explique: «La motion a un objectif noble, mais elle adopte une approche totalement irréaliste et partiale, qui n’est pas compatible avec le reste du monde. La motion serait encore plus stricte que la réglementation européenne, pourtant généralement très stricte». Il ajoute que la charge ajoutée par cette nouvelle loi serait trop grande, et que les géants américains de l’IA risquaient de cesser de proposer leurs modèles en Suisse, ou d’en retirer simplement le contenu suisse de leurs données d’entraînement.
Selon la norme internationale, aujourd’hui, il revient aux éditeur·ices de sites web elles et eux- ou elles-mêmes de signaler s’ils ou elles ne désirent pas que leur contenu soit utilisé par des IA, par exemple, en mettant un petit fichier robots.txt sur le portail des sites. Bien que cette méthode ne soit pas optimale, elle est universelle et facile à mettre en œuvre, selon Martin Jaggi.
A l’opposé, Daniel Hammer, secrétaire général de Médias Suisses, affirme que «les fichiers robots.txt ne sont pas respectés par les géants de l’IA», les fichiers étant contournés. Il souligne qu’une solution globale est donc actuellement indispensable.
La motion a reçu un préavis positif de la part du Conseil fédéral avant d’avoir été approuvée par le Conseil des États. La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national l’étudiera à la fin de cette semaine.
12 Août 2025
Selon les auteurs de l’article, Xavier Comtesse et Philippe Labouchère, alors que l’Arc lémanique brillait au tout début des années 2000, il serait «passé à côté de son histoire» deux décennies plus tard au profit de la métropole zurichoise. «Zurich a pris le dessus dans quatre directions significatives: transport, école polytechnique, start-up et IA», écrivent les auteurs.
Voici quelques-unes des erreurs commises par l’Arc lémanique ces 20 dernières années selon les auteurs:
28 Juil 2025
Le Conseil d’État vaudois prévoit de sabrer dans la subvention de l’Université de Lausanne dès 2026. Une cure d’austérité qui inquiète la direction et les Jeunes Verts, qui dénoncent une mesure «destructrice» pour l’enseignement supérieur.
Au-delà de l’impact économique de l’UNIL, «le communiqué souligne le rôle essentiel de l’éducation dans la formation des professionnels nécessaires pour affronter les défis futurs, notamment le changement climatique et la sécurité sanitaire et énergétique. La formation joue également un rôle crucial dans la cohésion sociale et la solidité démocratique du pays. En réduisant son financement, c’est aussi l’inclusion sociale par l’accès à l’éducation et la résilience démocratique qui sont mises en péril».
24 Juil 2025
«C’est une diminution de 7% que devrait connaître la subvention cantonale de l’UNIL en 2026, par rapport à celle de 2025. L’institution académique devra ainsi se passer de 24 millions de francs. «L’institution prévoit une «dégradation» du taux d’encadrement, des projets de recherche en baisse et craint pour son attractivité internationale.» (24 heures)
L’ACIDUL regrette ce développement: «Nous refusons la culture de l’austérité qui est un non-sens sur le plan économique, et un projet de société dangereux qui voit la formation et la recherche scientifique comme un poids dont l’Etat doit se débarrasser. Avec des coupes budgétaires à hauteur de 7% qui s’ajoutent aux coupes fédérales de 460 millions de francs par an dans les hautes écoles et organismes de financement de la recherche, on peut s’attendre à des hausses des taxes d’études. Or la formation est un droit à garantir pour toutes et tous»
Le député Jean-Jacques Haury (V’L) relativise: »si l’UNIL doit renoncer à quelques « études genre », à la « promotion de la diversité » et autres projets « woke », sa réputation internationale n’en sera pas écornée et le peuple vaudois ne s’en portera pas plus mal.»
25 Juin 2025
Dans une lettre ouverte publié dans Le Temps, plus de 300 signataires dénoncent l’article du Temps du 18 juin 2025 qui faisait état d’un «climat de terreur» au sein de l’institution, «un article à charge qui oublie d’être factuel, et s’appuie sur des témoignages isolés, anonymes, voire littéralement des «échos» de politiques que nous n’avons d’ailleurs pas eu le plaisir de croiser dans ces «couloirs de la terreur».
Les signataires témoignent «pour restaurer l’équilibre des faits sur l’ambiance actuelle à l’Unil, au titre de cette masse silencieuse, mais heureuse d’y travailler, que Le Temps a omis de questionner». La lettre remercie la direction «pour avoir su faire preuve d’audace et de vision dans une période qui en a plus que jamais besoin.»
«L’Unil, c’est une institution inspirante, qui peut être dérangeante, ou bouleversante, mais, à paraphraser Michael Schaepman, président de l’Université de Zurich, c’est son rôle et sa mission.»
«Au-delà de ces désaccords, l’Unil, c’est l’exemple d’une université responsable qui, en plus d’une excellente recherche scientifique et d’un haut niveau d’enseignement, s’est haussée au sommet des hautes écoles suisses en matière de durabilité. C’est un laboratoire d’expérimentation sociétale de la transformation socioécologique nécessaire, une université qui fait le choix d’être proche des enjeux et préoccupations de l’ensemble des citoyens. […]»
19 Juin 2025
«Le Conseil d’État sollicite un crédit d’investissement de 62,86 millions de francs pour la construction d’un bâtiment destiné à la Haute école pédagogique (HEP) sur le site des Côtes de la Bourdonnette à Chavannes-près-Renens. Prévu pour 2028, ce projet vise à répondre à la croissance continue des effectifs de l’institution et à accompagner les travaux à conduire dans son siège historique de la Campagne des Cèdres. Conçu comme une solution transitoire, l’édifice se distingue par sa modularité et pourra être affecté à d’autres usages publics à terme.»
12 Juin 2025
«Éthique des collaborations, gouvernance, économies: le recteur Frédéric Herman s’exprime dans un entretien exclusif.»
22 Mai 2025
«La question du nombre de fonctionnaires dans l’administration publique vaudoise est particulièrement brûlante, à l’heure où le canton doit faire des économies pour éponger un déficit d’environ 370 millions de francs. Pour une partie de la droite, une cure d’amaigrissement au sein de la fonction publique s’impose. Le 6 mai dernier, les postulats de Cédric Weissert et Fabrice Moscheni, tous les deux membres de l’UDC, étaient soutenus par la majorité de droite du Grand Conseil.
14 Mai 2025
«Avec une hausse de près de 41% du nombre de chômeurs en seulement deux ans, Lausanne traverse une période délicate sur le plan de l’emploi. Pour inverser cette tendance, la Ville mise sur le développement des sciences de la vie.» Le municipal en charge de l’économie, Pierre-Antoine Hildbrand, évoque notamment l’impact du Biopôle («un véritable moteur de croissance ») et l’arrivée du Swiss Data Science Center au Biopôle [en novembre 2024] ainsi que son nouveau statut d’infrastructure de recherche nationale.
26 Fév 2025
L’Institut international de management et de développement rapporte 440 millions au canton. […] Ce chiffre est même en progression de 22% par rapport à la dernière étude de 2018. […] Rappelant que le Canton ne versait aucune subvention à cette école, [la conseillère d’État du PLR] Isabelle Moret joue la carte humoristique: «Partir de 0 franc pour obtenir 440 millions, c’est un excellent investissement!»
Le nouveau président de l’IMD Jean-François Manzoni rappelle l’attachement local de cette institution. Selon le journaliste Alain Détraz, cette conférence était le moment idéal pour évoquer la possibilité d’agrandissement qui se profile à Ouchy. «Le nouveau Plan de quartier appelé «Campagne des Cèdres», qui englobe tout l’espace, devra être étudié par les élus du Conseil communal de Lausanne.»
19 Fév 2025
Sur mandat de la Commission suisse de maturité, Franz Eberle, professeur émérite de pédagogie gymnasiale et économique à l’Université de Zurich, a analysé les données de l’Office fédéral de la statistique sur la réussite universitaire des gymnasiens et gymnasiennes qui ont entamé des études de bachelor entre 2012 et 2015. Le fait que les étudiant·es débutant·es aient ou non terminé leurs études de bachelor en 2020 a servi d’indicateur de réussite. Selon le journaliste de la NZZ Eric Aschwanden, «les résultats sont remarquables et en partie surprenants», le plus surprenant étant que les étudiant·es qui s’inscrivent dans une université suisse avec un certificat d’accès étranger s’en sortent mal. Près d’un tiers d’entre eux (32,7%) interrompent prématurément leurs études de bachelor, contre 18,9% des personnes qui ont fait la maturité fédérale (17,9% pour les personnes qui ont suivi une école publique).
«La nouvelle selon laquelle les étudiants venant de l’étranger obtiennent des diplômes inférieurs à la moyenne, ce qui constitue une charge pour les universités, arrive à un moment délicat.», écrit le journaliste. «En effet, dans le cadre des négociations avec la Suisse, l’Union européenne exige que les étudiants de l’UE soient traités de la même manière que les étudiants suisses en ce qui concerne les taxes d’études dans les hautes écoles universitaires et spécialisées. Des taxes d’études plus élevées, comme celles introduites par l’EPFZ, ne seraient alors plus autorisées.»
La différence entre les cantons est également remarquable: Les étudiants des cantons des Grisons (26,1), du Jura, de Vaud (25%) et de Neuchâtel sont les plus nombreux à abandonner leurs études. Non seulement les cantons romands ont les taux de maturité les plus élevés, mais le gymnase dans ces cantons ne dure que trois ans. Selon Franz Eberle, il s’agit là de «deux causes possibles de l’aptitude moyenne aux études des bacheliers de ces cantons».
Les différences cantonales en matière de taux de maturités ne sont pas seulement injustes, elles sont aussi globalement inversement proportionnelles au taux de réussite des études. «Je plaide donc pour une harmonisation des procédures d’admission au gymnase en termes de sélectivité et de qualité», avance Franz Eberle.
6 Fév 2025
L’État de Vaud dévoile un projet de nouveau bâtiment dédié à la Haute école pédagogique (HEP-Vaud). Situé à proximité du futur siège de la Haute école de santé Vaud (HESAV), du Centre coordonné de compétences cliniques et de logements pour étudiants aux Côtes de la Bourdonnette, sur la commune de Chavannes-près-Renens, ce bâtiment viendra renforcer un pôle d’enseignement et de recherche en plein essor. «Sa structure hybride mêlera du bois scolyté issu des forêts vaudoises, béton recyclé et acier pour réduire son empreinte écologique, tandis que des panneaux photovoltaïques, installés sur le toit et les façades, assureront une grande partie de son autonomie énergétique. […] Sous réserve de l’approbation par le Grand Conseil du crédit d’investissement nécessaire, les travaux pourraient commencer en 2026, avec une mise en service envisagée pour 2028» (Bluewin). Le projet sera prochainement mis à l’enquête publique.
24 Jan 2025
Mercredi, le gouvernement vaudois a mis en consultation un avant-projet de révision de la loi vaudoise sur la Haute École pédagogique (LHEP). Elle doit être réformée, en raison notamment de la forte hausse du nombre d’aspirant·es enseignant·es. «[La réforme] prévoit une nouvelle fonction de vice-recteur, une autre de chargé de cours ainsi que des changements liés aux conditions contractuelles du personnel d’enseignement et de recherche. […] L’avant-projet comporte aussi des adaptations à l’évolution du droit intercantonal et fédéral ainsi que l’introduction d’une procédure de réclamation sur les décisions relatives aux cursus des étudiants.» (24 heures) Le poste de vice-recteur «serait dédié aux aspects de formation et aurait pour mission de veiller aux liens avec les services employeurs», précise le DEF (Le Courrier).
24 Jan 2025
La conseillère d’Etat vaudoise en charge des infrastructures, Nuria Gorrite, a expliqué qu’il «subsistait «des divergences de vue» entre le Canton et les communes de l’Ouest lausannois au sujet du développement du m1.» Elle ajoute que «les variantes sur la table» ont des coûts qui vont presque «du simple au double». Toutefois, le projet devait permettre «une importante augmentation de capacité de la ligne, de l’ordre de 50%». Mais, le projet n’a actuellement pas «le niveau de maturité nécessaire» afin d’obtenir un financement de la Confédération. «Le désengorgement du m1 passera aussi par le développement des lignes de bus.»
20 Jan 2025
Dans le cadre de son plan climat, l’Etat de Vaud a présenté la semaine passée une nouvelle charte de restauration collective, qui a pour objectif de permettre de proposer une alimentation saine, locale et plus respectueuse de l’environnement. Les établissements concernés sont les cantines de la scolarité postobligatoire, des bâtiments administratifs, des hôpitaux et des prisons.
Le Conseil d’État souhaite également investir 3,5 millions de francs dans la restauration collective, afin de réduire son impact d’émissions CO2. Il le ferait par le biais du Plan climat (2,66 millions) et du Département de la formation (855’000 fr). «Ce crédit, qui doit encore être validé par le Grand Conseil, vise notamment à former des cuisiniers, coacher les établissements et mener des audits.» (RTS) Le Canton aimerait ensuite que les mesures mises en place se propagent à l’Université, dans les EMS et à l’école obligatoire. Cela permettrait de passer de 4 millions de repas concernés à 18 millions. Est-ce que le prix des assiettes augmenterait ? «Non, le CHUV le fait déjà et y arrive. Nous devons vraiment former les gens à cela!» répond Valérie Dittli. (24 heures)
16 Jan 2025
«L’État lève un tabou en dévoilant les résultats de onze gymnases vaudois entre 2019 et 2023. En moyenne, neuf élèves sur dix décrochent leur diplôme.» (24 heures)
Le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) met toutefois en garde contre une éventuelle comparaison des gymnases. Elle serait en effet impossible en raison de diverses différences entre les établissements : examens, tailles des établissements et taux de réussite des deux premières années de gymnase. Le député Vert’libéral et enseignant d’histoire au Gymnase de Nyon, David Vogel, regrette dans la publication l’absence des taux d’échec et d’abandon en cours de cursus. Pour lui, si on incluait ces chiffres, «on se rendrait compte qu’il y a trop d’élèves mal orientés au gymnase». «Ce qui serait intéressant, ce serait de connaître le taux de réussite des Vaudois à l’université pour permettre une saine réflexion sur le nombre de gymnasiens formés», ajoute-t-il.
Le Canton déclare que ces chiffres sont utilisés dans le cadre du projet MAT-EO qui fera passer la durée de l’École de maturité de trois à quatre ans. Entre autres, ce projet serait l’occasion d’une amélioration de l’orientation des jeunes à la fin de l’école obligatoire.
15 Jan 2025
Charles Kleiber, ancien secrétaire d’État et «architecte du paysage académique suisse», est décédé mardi à l’âge de 82 ans. Diplômé d’architecture à l’EPFL en 1968, il devient Chef du Service vaudois de santé publique et de la planification sanitaire en 1987. Fort d’une thèse sur l’incitation à la performance dans les soins passée à l’Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP), il est nommé directeur du CHUV de 1990 à 1997, en charge de «réformer le secteur hospitalier vaudois» (24 heures). En 1997, il devient Secrétaire d’Etat à la science et à la recherche, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 2007.
C’est durant cette dernière période qu’il «se distingue comme un grand réformateur du si complexe paysage académique suisse» (24 heures). Charles Kleiber défend rigoureusement le chercheur en médecine Patrick Aebischer comme président de l’EPFL, selon le choix du Conseil fédéral. En mars 2000, «peut-être la plus grande œuvre de Charles Kleiber […] : l’Université de Lausanne accepte de se défaire de presque toutes ses sciences naturelles pour se concentrer sur les sciences humaines, la médecine et les sciences de la vie.» (Le Temps) Les mathématiques, la physique et la chimie sont transférées de l’UNIL à l’EPFL, la pharmacie est donnée à l’UNIGE. «À Dorigny, les sciences humaines connaissent un nouvel envol et les trois institutions développent un centre de génomique. […] Le campus de l’EPFL s’agrandit chaque année, gagne des bâtiments de recherche comme de prestige.» (Le Temps) L’architecte joue ensuite un rôle clé dans la création des hautes écoles spécialisées, avec l’objectif de valoriser cette formation professionnelle parfois négligée et de la relier au système supérieur.
Finalement, Charles Kleiber est président du conseil de fondation de La Manufacture de 2007 à 2017, et président du conseil d’administration de l’Hôpital du Valais de 2012 à 2014. Il crée ensuite, avec une association, les «disputes», des «débats thématiques dans un dispositif de procès».
Patrick Aebischer, ancien présiedent de l’EPFL écrit en son hommage: «La Suisse, et la Suisse romande en particulier, perd un grand homme, une personnalité qui aura profondément façonné notre région. […] Avec son intelligence, son audace mais surtout son courage, il a insufflé une dynamique exceptionnelle à la Suisse romande. […] Il a œuvré pour donner plus de pouvoir aux recteurs. Il a encouragé les hautes écoles à chercher plus de fonds externes, à promouvoir l’innovation et a créé des passerelles entre les écoles polytechniques, les universités et les hautes écoles spécialisées.» (Le Temps)