«Devant une communauté académique un peu déconcertée, l’assemblée de l’alma mater justifie le processus de désignation du prochain responsable de l’institution.»
9 Déc 2022
9 Déc 2022
«Devant une communauté académique un peu déconcertée, l’assemblée de l’alma mater justifie le processus de désignation du prochain responsable de l’institution.»
16 Nov 2022
Les deux candidats qui restent en lice après l’éviction du candidat maison, Jérôme Lacour s’appellent Eric Bauce (Université de Laval, Québec) et Jean-Michel Rigo (Université de Hasselt, Belgique).
«Ces deux personnes, outre l’étape de l’examen externe, doivent encore convaincre, lors de leur audition, l’Assemblée de l’Université, composée de 45 membres issus des différents corps de l’alma mater. Sans compter que le Conseil d’État, selon la loi, a le dernier mot. […] Or, Anne Emery-Torracinta, cheffe de l’Instruction publique, estime qu’il faut un recteur «qui connaisse très bien les enjeux de la formation et de la recherche en Suisse, ainsi que notre système politique. En somme, une personnalité issue du canton ou pour le moins d’une haute école romande.»
11 Nov 2022
«C’est une grosse surprise, presque une révolution. La «Tribune de Genève» a appris que Jérôme Lacour, le candidat maison pour succéder au recteur Yves Flückiger à la tête de l’Université, avait été écarté par l’Assemblée de l’Université. Ne restent en lice que deux candidats venant d’universités à l’étranger. […] Nous ignorons pourquoi sa candidature a été écartée.»
28 Oct 2022
Le Conseil de l’USI (Università della svizzera italiana) a nommé à l’unanimité la professeure Luisa Lambertini comme rectrice de l’Université de Lugano. Experte de renommée mondiale dans les domaines de la finance internationale, de la macroéconomie et de l’économie politique, elle a récemment été nommée vice-présidente associée pour l’éducation postgrade à l’EPFL. Elle est également présidente de la commission doctorale de l’EPFL.
Elle prendra ses fonctions le 1er juillet 2023 et succède à Boas Erez qui avait a quitté ses fonctions en avril pour « différences d’opinion » sur la gestion administrative.
21 Oct 2022
«C’est une première pour les Hautes écoles spécialisées de Suisse. Luciana Vaccaro, physicienne et rectrice de la Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) depuis 2013, deviendra présidente de swissuniversities. Elle succède à Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève.»
6 Oct 2022
L’ auteur de l’article, Rudolf Walser, anciennement«économiste en chef» d’Economiesuisse, estime que le Conseil des EPF a beaucoup de chantiers ouverts. Il estime que son président Michael Hengartner «détourne l’attention des problèmes en se lamentant sur «Horizon Europe».»
Selon lui, le projet de fusion entre l’Eawag (Institut fédéral suisse des sciences et technologies aquatiques) et le WSL (Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage), annoncé en 2019, a été enterré tranquillement, «sans que le public n’ait été informé précisément des raisons de cette décision.» Par ailleurs, «il semble que de nouveaux problèmes se profilent à l’horizon au WSL. Des cadres quittent l’institut et le climat de travail se serait considérablement dégradé sous la nouvelle directrice Beate Jessel, dont la nomination en 2021 avait déjà soulevé des questions quant à ses qualités managériales et scientifiques.»
Par ailleurs, l’auteur critique les décisions du Conseil des EPF, dont
«Ces mauvaises décisions n’ont pas eu de conséquences personnelles et financières [pour le Conseil des EPF]. […] Ce qui est frappant aujourd’hui, c’est que contrairement à l’époque précédente, il n’y a plus guère de représentants de l’économie au sein du Conseil, qui savent par expérience ce que sont les décisions stratégiques dans la recherche, la science et l’organisation, et qui en assument la responsabilité. Au lieu de cela, ce sont les représentants des deux EPF et des instituts de recherche qui dominent, ce qui est problématique du point de vue de la gouvernance, ainsi que des experts techniques, qui n’ont presque jamais de responsabilité propre, mais qui mais sont disponibles pour toutes sortes d’hyperactivités, souvent aussi pour plus de bureaucratie.»
28 Sep 2022
«Qui succédera au recteur Yves Flückiger le 15 juillet 2023? Alors que l’appel à candidatures encourageait celles «du sexe sous-représenté», la tête de l’Université de Genève restera masculine, selon les informations de la «Tribune de Genève», provenant de différentes sources. Parmi les huit candidatures reçues au délai du 1er septembre ne figurent que des hommes. Dans ce casting, le doyen de la Faculté des sciences depuis 2014 et jusqu’à juin prochain, Jérôme Lacour, semble le mieux placé puisqu’il est le seul candidat interne et qu’une nomination externe constituerait une grosse surprise.»
23 Sep 2022
A l’occasion de la rentrée, le recteur de l’Université de Genève, Yves Flückiger, donne une interview. Il dresse le portrait d’une institution qui se rénove et retrouve ses étudiants en présentiel. «Hormis l’intégration de certains outils de l’enseignement en ligne, nous mettons l’accent sur les enseignements transversaux. L’autre chantier est celui de nos relations avec nos partenaires européens.» Par ailleurs, le recteur évoque le profil idéal pour sa propre succession.
Un autre article du même journal présente les «nombreuses» aides pour le corps étudiant genevois.
13 Sep 2022
Ursula Keller, professeure en physique de EPFZ, a gagné «le prix scientifique le plus important de Suisse». Sa nomination est venue comme une surprise pour elle:«Je suis presque certainement la seule lauréate du prix Marcel Benoist à avoir reçu un rappel à l’ordre de l’EPF – en raison de mes activités en faveur de la promotion des femmes. Pour moi, ce prix scientifique est avant tout un signe de mes collègues qui me soutiennent aussi dans ce sens et qui reconnaissent mes performances scientifiques.»
Dans un entretien en 2019, en réaction à un licenciement d’une professeure qui était sa collègue, elle avait parlé du sexisme et de la corruption au sein de son institution . «On dit au public que je fais du tort à l’EPFZ. Mais je réfute cette affirmation et je pense que le style de direction actuel de l’École polytechnique est intimidant et qu’il a un effet néfaste sur la recherche. Je n’étais pas d’accord avec la manière dont ma collègue et professeure Marcella Carollo a été licenciée et j’ai partagé cette opinion publiquement. Une université doit être ouverte à la critique, mais l’EPFZ ne l’était pas dans ce contexte. Les progrès en matière d’égalité sont insuffisants à l’EPFZ, comme dans le reste de la Suisse.»
«J’ai vite compris qu’il y avait un manque de transparence et une discrimination à l’EPF : J’avais moins de fonds de démarrage que mes collègues masculins, et j’ai rencontré des difficultés injustifiées lors de ma promotion à un poste de professeure à part entière. Cela n’était pas dû à mes performances scientifiques, mais au fait que je suis tombée enceinte en 1996. Ma promotion à un poste de professeure à part entière a été interrompue et de violents conflits ont éclaté au sein du département de physique. Même dans les années qui ont suivi, on m’a mis des bâtons dans les roues. Par exemple, les décisions étaient toujours prises à la majorité. En tant que femme, je n’avais aucune chance d’imposer mon point de vue. De même, je n’ai jamais été élue à un poste de direction au sein du département au cours des dix dernières années, bien que j’aie à chaque fois posé ma candidature. Selon moi, les intérêts des minorités doivent être pris en compte pour qu’une démocratie puisse fonctionner durablement et qu’un changement culturel inclusif puisse se produire. Ce n’était définitivement pas le cas dans le département de physique.
30 Août 2022
«Stefan Bumann, dipl. ing. EPFZ, ancien chef du Service des hautes écoles du canton du Valais, reprendra la direction d’UniDistance Suisse en tant que président du Conseil de fondation au 1er septembre prochain. Son élection a eu lieu à l’unanimité. Il succède à l’ancien conseiller d’État Wilhelm Schnyder. […] Le nouveau président se distingue par une riche expérience dans le secteur privé et une longue position de cadre dans le service public.
Ainsi, UniDistance Suisse est à nouveau placée sous la conduite d’une personnalité parfaitement intégrée dans le paysage éducatif valaisan et suisse et qui bénéficie d’un large réseau au niveau de la formation tertiaire. Stefan Bumann, qui accompagne depuis de longues années la mise en place des hautes écoles valaisannes, a, depuis son entrée dans les instances d’UniDistance Suisse, largement contribué à l’élaboration du nouveau plan de développement universitaire de l’institution, et s’est fortement engagé pour le développement de la recherche à UniDistance Suisse.»
8 Juil 2022
«Située sur les hauts de Lausanne, l’EHL Hospitality & Business School inaugure un campus qui a coûté 250 millions de francs. Son directeur Michel Rochat explique les ambitions de son institution dans une ère post-covid marquée par la guerre en Ukraine.»
6 Juil 2022
1 Juil 2022
«Après avoir tenu les rênes de l’institution pendant huit ans, Yves Flückiger quittera son poste le 15 juillet 2023. La procédure de désignation du/de la prochain-e recteur/trice a été lancée par l’Assemblée de l’Université le 22 juin dernier.»
27 Juin 2022
Après plus de quinze ans à la tête de la Haute École spécialisée de Suisse occidentale – Genève (HES–SO Genève), François Abbé-Decarroux prend sa retraite en novembre 2023. La haute école est alors à la recherche d’une directrice générale ou d’un directeur général.
4 Mai 2022
Joël Mesot, Président de l’École Polytechnique fédérale de Zurich, souhaite changer «la culture du travail» dans l’institution – pendant trop longtemps, on n’a pas prêté attention aux compétences managériales des professeur-es, nous avons négligé ce sujet – dit le physicien. L’EPFZ a connu plusieurs cas de disfonctionnement de culture de travail. Un cas extrême a conduit au licenciement forcé d’une professeure. Une première dans l’histoire de l’EPFZ, qui a renoncé à porter cet épisode devant le Tribunal fédéral. Les professeurs doivent désormais suivre des cours de management et sont soumis à des évaluations de leurs compétences.
L’EPFZ a lancé en 2019 le programme «rETHink», une sorte de feuille de route pour le développement institutionnel. Un des points centraux concerne les compétences requises pour occuper la fonction de professeur-e (enseignement, recherche, communication, récolte de fonds, fondation d’une start-up,…). Selon Joël Mesot, les personnes devraient être employées («eingesetzt») par rapport à leurs forces et faiblesses. Il est de la responsabilité des hautes écoles universitaires d’offrir du soutien, si nécessaire. Il souligne que cette pratique est nouvelle et peu d’universités l’implémentent.
L’EPFZ doit être attentive au bien-être au travail. Par exemple, il faut éviter d’envoyer un mail le dimanche, avec 50 personnes en cc ou organiser des séances tard le soir, «il y a des jeunes parents à l’EPFZ». Par rapport aux heures supplémentaires, Joël Mesot estime qu’il faut les considérer au cas par cas.
Ensuite, Joël Mesot évoque l’exclusion Suisse du programme Horizon Europe et l’impact négatif pour l’EPFZ: «Le temps presse. Le programme a déjà démarré, et il est difficile de prendre un train en marche.» Il ajoute qu’il est préoccupé par l’endettement de la Confédération en raison des crises actuelles : le Covid-19 et la guerre en Ukraine. «Je crains qu’à un moment donné, la Confédération active le frein à l’endettement prévu par la loi. Car le budget du domaine des EPF n’est pas protégé, il ne fait pas partie des dépenses liées de la Confédération.»
3 Mai 2022
La formation continue H.I.T. (High Potential University Leaders Identity & Skills Training Program) est un projet de collaboration qui fait partie du nouveau programme P-7 de swissuniversities « Diversité, inclusion et égalité des chances dans le développement des institutions d’enseignement supérieur ». Les dix universités cantonales et les deux universités techniques fédérales sont partenaires du programme, et l’Université de Zurich en est le chef de file.
Christiane Löwe, responsable de ce programme explique dans un entretien que l’un des objectifs généraux est que davantage de femmes professeurs assument des tâches au plus haut niveau de gestion des universités suisses. Pour ce faire, le programme vise à renforcer les compétences spécifiques de leadership nécessaires à la gestion académique.
29 Avr 2022
«L’annonce du départ précipité de Boas Erez de son poste à la tête de l’Université de la Suisse italienne, officiellement pour «divergences d’opinion sur la gestion administrative de l’institution», sème l’émoi dans le canton.»
Selon l’autrice du Temps, « Son intervention l’été dernier dans l’affaire du centre autogéré luganais Il Molino, qui a secoué le Tessin, a notamment fait grincer des dents la droite locale. Une intégrité qui lui a peut-être coûté son poste.»
«Trouver un remplaçant de son calibre sera un grand défi», estime le Maire de Lugano Michele Foletti.»
29 Avr 2022
Ullrich Steiner a été nommé à la direction du Institut Adolphe Merkle (AMI). Il succède à Christoph Weder, qui a mené l’institut pendant 12 ans. L’AMI occupe actuellement une centaine de chercheurs.
27 Avr 2022
26 Avr 2022
Boas Erez, le recteur de l’Université de la Suisse italienne (USI) met fin prématurément à son mandat. Dans le communiqué de presse officiel de l’USI, la décision est motivée par des « divergences d’opinion concernant la gestion administrative de l’université » qui n’ont pas été expliquées. Plusieurs sources de la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) parlent cependant de fortes tensions entre la présidente du conseil de l’Université, Monica Duca Widmer et le recteur Boas Erez.
Selon la NZZ, le Conseil souhaitait séparer clairement la direction académique et scientifique de l’université de la direction administrative. En mars, il a créé un nouveau poste pour la direction de l’administration, un poste de direction opérationnelle, ce qui revenait de facto à retirer une partie de ses pouvoirs au recteur en place. Boas Erez ne souhaite pas s’exprimer sur ces événements avant le Dies academicus.