Le collectif estudiantin Stop la hausse Fribourg rencontrera le conseiller d’Etat Jean-Pierre Siggen demain et aimerait que davantage de professeur·e·s s’impliquent dans leur mouvement.
23 Nov 2017
23 Nov 2017
Le collectif estudiantin Stop la hausse Fribourg rencontrera le conseiller d’Etat Jean-Pierre Siggen demain et aimerait que davantage de professeur·e·s s’impliquent dans leur mouvement.
20 Nov 2017
A l’Université de Genève, 124 stickers affichant des slogans antisexistes avaient été posés dès le samedi 11 novembre et étaient précédés d’une information globale. Certaines personnes au sein de l’UNIGE ont cru à un affichage sauvage du syndicat étudiant CUAE ou du groupe LGBT de l’Alma mater. Cette opération du Rectorat, intitulée «#uniunie contre le harcèlement », n’a pas uniquement causé de la confusion. Elle a aussi suscité un vrai mécontentement en interne, notamment car certains messages pouvaient se révéler ambigus. «Nos slogans sont avant tout des provocations!», répond la Directrice du Service égalité de l’UNIGE, Brigitte Mantilleri. La publication d’un guide doit aider les victimes, les témoins et les responsables à mieux agir en cas d’abus. Car pour prendre ensuite des sanctions à l’encontre des «prédateur·rice·s», ce que plusieurs voix réclament au sein de l’UNIGE, il faut des témoignages. Or, a constaté le Recteur, «jusqu’à aujourd’hui, la parole n’était pas libérée, il y avait une sorte d’incapacité à agir». Le Matin Dimanche rappelle que le rectorat avait dû faire face à des accusations de sexisme de la part de femmes cadres en janvier 2017.
10 Nov 2017
L’Université de Genève a reconduit son programme d’intégration intitulé Horizon académique. Cette année, 46 réfugié·e·s sont inscrit·e·s, contre 35 l’an passé. Ils et elles suivent des cours universitaires en tant qu’auditeurs·trices et des cours de français en vue d’une admission au cursus normal. Selon Le Journal de l’UNIGE, 10% des réfugié·e·s en âge de travailler à Genève sont des universitaires.
10 Nov 2017
Thomas Straubhaar, chroniqueur et professeur en économie à l’Université de Hambourg, se prononce contre un quota de femmes dans les comités scientifiques et à la direction des universités. Son argument principal est que cela générait plus de questions que des réponses.
7 Nov 2017
A l’Université de Berne, un étudiant transsexuel s’est plaint que son ancien nom apparaisse encore sur les courriels ou sur la liste des participants. A présent, l’Université de Berne a pris position: «En principe, le nom officiellement certifié est obligatoire pour nous, en particulier pour les documents tels que les diplômes par exemple.» Cependant, les représentant·e·s de l’université voient qu’une action est requise: «Pour le moment, nous testons quelles sont les possibilités pour différer de ces règles au quotidien [de la gestion] des études.»
6 Nov 2017
A l’Université de Berne, 85 transgenres étudient et certains d’entre eux/elles se plaignent, que l’administration de l’université a du mal à accepter les adaptations des noms des personnes transsexuelles. Parfois, l’ancien nom aurait atterri sur la liste des présences. «C’est humiliant. Mon ancien nom ne regarde personne et n’est pas pertinent pour mes camarades», déclare un étudiant transsexuel. «L’Université exige obligatoirement le changement de nom officiel pour l’adaptation des documents», explique Alecs Recher, juriste et fondateur de Transgender Network Switzerland. Dans les cantons de Lucerne et Zurich, le nouveau nom peut aussi être repris sur les documents universitaires sans changement de nom officiel. Pour Alecs Recher, «l’université en tant qu’organisation étatique a le devoir de protéger les personnes transsexuelles au moyen de documents adéquats».
Par ailleurs, selon le Sonntagsblick, il existe de nombreux enfants, qui ne peuvent s’identifier avec leur sexe, si bien que ce dernier leur est attribué durant la naissance. Plusieurs manifestations auront lieu en Suisse sur le thème des enfants transgenres, par exemple jeudi (9.11.2017) à la Haute Ecole pédagogique de Zurich. Lukas Geiser (49 ans), qui y est compétent en tant que pédagogue sexuel explique le but de cet évènement: «les professeur·e·s doivent être sensibilisé·e·s, pour qu’ils réagissent correctement lorsqu’ils ont un enfant ou un adolescent transsexuel dans leur classe.»
6 Nov 2017
Mardi (7.11.2017), les infirmier·ère·s de Suisse ont rendez-vous en habit de travail sur la place Fédérale bernoise pour déposer leur initiative «Pour des soins infirmiers forts», signée cette année par 120 000 personnes. L’Association suisse des infirmier·ère·s (ASI) parle du plus grand projet de politique professionnelle de son histoire. Il s’agit de revaloriser la profession en définissant certaines prestations qui seront effectuées par les infirmier·ère·s de manière autonome, sans ordre médical. Aujourd’hui, la loi sur l’assurance maladie (LAMal) leur refuse la possibilité de facturer directement leurs prestations aux caisses maladie. Tout doit passer par le mandat d’un médecin.
La Fédération des médecins suisses (FMH) soutient les préoccupations de l’initiative populaire pour la reconnaissance et l’encouragement du personnel infirmier. «Le manque de relève est aussi une question primordiale pour le corps médical», déclare Jürg Schlup, Président de la FMH. «L’initiative vise à garantir des soins de santé en prenant compte de la pénurie du personnel spécialisé. Nous soutenons les possibilités de formation pré- et postgraduée, la réduction des tâches administratives et la réglementation claire des compétences. L’interprofessionnalité joue un rôle important pour relever les défis à venir dans le domaine de la santé. L’excellente collaboration entre le personnel infirmier et les médecins doit continuer d’être renforcée.»
24 Oct 2017
Une étude faite par la chaire de psychologie pédagogique de l’Université de Mannheim confirme que le niveau de formation des parents influence également celui de leurs enfants, du moins sur leur satisfaction pour les études. Ainsi, les enfants issus de milieux non-académiques souffrent plus de la peur des examens et sont ainsi plus insatisfaits de leurs études. Bien que l’étude est faite en Allemagne, les résultats pour la Suisse doivent être grosso modo similaires. En effet, ici comme là-bas, l’accès aux Hautes Ecoles dépend de l’origine sociale. Sur 100 enfants issus de milieux académiques allemands, 77 réussissent leur passage aux études; ils ne sont que 23 chez les non-académiques. Le plus étonnant est que cet écart reste en grande partie stable, malgré une augmentation de la perméabilité sociale et les possibilités de promotion liés. En outre, l’origine sociale aurait un effet sur le bien-être et la confiance des étudiant·e·s. Grâce à cette dernière, les enfants d’universitaires pourraient mieux se protéger de l’insatisfaction et de la peur paralysante des examens.
16 Oct 2017
Petra Klinger, championne du monde en grimpe et étudiante à l’Université de Berne, estime que «celui qui veut étudier à l’Université en tant que sportif·ve, doit être extrêmement bien organisé·e. Et cela nous aiderait si les Universités l’étaient également. […] Avec un petit effort, l’Université pourrait alléger fortement la compatibilité entre sport et études. Cela m’aiderait beaucoup, si certains cours étaient enregistrés via des Podcasts et si de temps en temps je pourrais manquer un enseignement. [… ] Je suis volontiers prête à donner plus que les autres en la forme de preuves de performance supplémentaires. Mais cela ne peut fonctionner que si les enseignant·e·s ne s’en tiennent pas à des structures universitaires rigides».
10 Oct 2017
Une association, créée au sein du département de philosophie de l’Université de Genève, veut remédier à la sous-représentation des femmes au sein du corps professoral de l’institution, notamment en philosophie.
6 Oct 2017
«En Suisse, un jeune sur cinq est obligé de travailler pour financer ses études ou sa formation professionnelle. Certaines étudiantes vont même jusqu’à la prostitution. Sans aides de l’Etat, ni de leurs parents, ces étudiants et apprentis doivent conjuguer entre la précarité économique et leur formation parfois compromise par le manque d’argent. Des situations qui révèlent les failles d’un système d’aide publique menaçant certains d’exclusion.»
5 Oct 2017
Le Conseil des EPF a récemment décidé une augmentation des taxes d’étude. La question qui se pose pour la Weltwoche est: doit-on traiter les étudiants indigènes et étrangers de la même manière? Stefan Wolter, économiste de la formation, professeur à l’Université de Bâle et Directeur du Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation, pense qu’il faut prêter attention à la question de la différenciation des taxes, en fonction de si un·e diplômé·e de Haute Ecole reste en Suisse et y travaille ou s’il retourne à l’étranger. Dans le cas d’une «exportation de formation», exiger un supplément financier serait «approprié». D’ailleurs, il estime que seulement les personnes qui, après leur diplôme de Haute Ecole, travaillent de 80+ à 100%, sont «rentables, avec un rendement positif».
Le Conseil de l’EPF a décidé de traiter tous les étudiants de la même façon. Son président Fritz Schiesser est de l’avis que «l’internationalité de nos Hautes Ecoles est un facteur de succès central. Avec cela, nous pouvons récupérer le savoir international en Suisse». Trois quart des étudiants étrangers resteraient en Suisse et y travaillent après leurs études aux EPF. Il ajoute: «[Ces diplômé·e·s] bénéficient à l’économie suisse en tant que spécialistes précieux et recherchés. Aussi, nous ne voulons pas d’une sélection basée sur le prix, qui ne permettrait pas aux étrangers non-riches d’étudier chez nous, mais nous voulons les plus intelligents».
3 Oct 2017
Peter Bonati, chercheur en éducation, met en question la qualité de la maturité gymnasiale en Suisse. Selon son étude, les plans d’études ne sont pas assez harmonisés et les compétences transversales, entre autres, ne sont pas suffisamment bien enseignées. Par ailleurs, seuls 40% des gymnasien·ne·s remplissent les exigences minimales sur ce point.
2 Oct 2017
Président d’AGEPoly, l’Association des étudiants de l’EPFL, Arnaud Boissaye se montre inquiet à la suite de l’annonce émise par le Conseil des écoles polytechniques fédérales. Celui-ci vient de déclarer son soutien à une augmentation de la taxe d’étude annuelle de 500 CHF aux EPF. Le Conseil des EPF justifie cette augmentation «modérée et socialement acceptable» par la qualité d’un enseignement dispensé dans des disciplines telles que les technologies et les sciences naturelles. «Davantage d’étudiants permettent d’encaisser plus d’argent, c’est vrai», dit Pierre Vandergheynst, Vice-président pour l’Education de l’EPFL. Mais cela ne couvre pas les besoins en matière d’encadrement et d’infrastructures, alors qu’on arrive aux limites des capacités du campus de l’EPFL. «Nous nous sommes engagés à ce que toutes les recettes supplémentaires soient dédiées aux étudiants», rappelle Pierre Vandergheynst.
Yannick Nock, chroniqueur de Schweiz am Wochenende, estime que l’augmentation des taxes d’études, douloureuse pour les étudiant·e·s, est tout de même une bonne décision, vu que les les taxes d’études dans les autres universités suisses-alémaniques sont déjà environs 500 CHF plus hautes, et ceci malgré le fait que l’enseignement des sciences humaines coûte moins cher que les domaines MINT des EPF.
2 Oct 2017
Une rencontre a eu lieu entre des représentants des chercheur·e·s, la Direction de l’UNIL et la nouvelle conseillère d’État chargée de la formation, Cesla Amarelle (PS). Par le biais de son Secrétaire général, Dominique Gigon, l’Association du corps intermédiaire et des doctorants (ACIDUL) se dit «tout à fait satisfaite » de cette issue. Elle rend hommage aux «collègues qui se sont mobilisés dans un milieu où il est souvent jugé indécent de discuter des conditions de travail» et appelle à un «changement de mentalité» autour des taux d’engagement des chercheurs à l’Université.
Selon ACIDUL, l’une des prochaines étapes est l’amélioration de la situation des chercheurs bénéficiant de fonds FNS ou européens, dont le nombre est important dans certains départements de la Faculté. La Direction assure qu’elle s’y penchera au cas par cas. «La mesure prise par l’UNIL ne concerne de loin pas tous les chercheurs, souligne un employé. Les doctorants, par exemple, n’en bénéficient pas.»
27 Sep 2017
La Gruérienne Cassandra Bompard, enceinte, n’a pas pu commencer ses études à la Haute Ecole de travail social de Fribourg. En effet, sa candidature est acceptée par la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) qui lui propose, non pas de rejoindre les hautes écoles de travail social de Fribourg ou de Lausanne comme elle l’aurait souhaité, mais celle de Sierre (le choix dépend du résultat à l’examen). Cassandra Bompard prend alors contact avec le service des admissions pour voir si un transfert vers Fribourg est possible, quitte à ne commencer sa formation qu’une année plus tard. Elle apprend qu’elle ne pourra pas commencer ses études en septembre 2016, ni à Sierre ni à Fribourg. Dans une lettre reçue de la part de la Haute Ecole de travail social de Fribourg, sa grossesse est évoquée. Le Directeur de la Haute Ecole de travail social de Fribourg, Joël Gapany, estime que les absences liées à l’accouchement auraient pu poser problème quant aux chances de réussite» de Cassandra Bompard. Toutefois, après un imbroglio administratif, Cassandra Bompard a finalement renoncé au cursus dont elle rêvait.
20 Sep 2017
Des questions inhabituelles sont tirées d’un test de personnalité auquel doivent se soumettre tous les candidat·e·s désireux·euses d’intégrer une filière régulée de la Haute école de santé de Suisse occidentale (HES-SO).
14 Sep 2017
Un programme qui note les universités britanniques en science en fonction de l’égalité des sexes est en train de se mondialiser. Des versions de ce système ont été adaptées ces deux dernières années en Australie et en Irlande. Aux Etats-Unis, et un projet pilote à petite échelle commencera le mois prochain, qui évaluera également l’inclusion basé sur ethnie et ethnicité, orientation sexuelle, invalidité, statut socio-économique et autres.
5 Sep 2017
Les académiques handicapé·e·s rencontrent souvent des obstacles quand ils suivent des conférences. Beaucoup de bâtiments ne sont pas accessibles pour les chaises roulantes, le réseautage peut se présenter fatiguant, voire impossible pour des personnes souffrant de troubles du spectre autiste. Certaines maladies demandent des régimes particuliers, et les personnes souffrantes ne peuvent pas participer aux repas. Les comités universitaires de nomination et promotion devraient prendre ces effets en considération dans leurs décisions, estime l’auteure de l’article. L’article mentionne plusieurs mesures à prendre pour rendre les conférences plus accessibles.
14 Août 2017
En Suisse, l’accès au gymnase ou au lycée comporte de nombreuses inégalités régionales, selon la Neue Zürcher Zeitung, qui a passé au crible les modalités d’accès à l’école supérieure dans les différents cantons. Ces disparités posent plus particulièrement problème pour les élèves les moins favorisés, affirme Franz Eberle, professeur de pédagogie à l’Université de Zurich, interrogé par le quotidien. Le spécialiste appelle de ses vœux une harmonisation sur le plan national qui permettrait de concilier souveraineté cantonale et égalité des chances.